Cultures marines n°300 - 35

production Entreprise un gars doit lever 300 tamis dans la journée, un kilo de différence, ça compte ! », s'enthousiasme Stéphane Soulard. Prix compétitif Et les atouts de ce nouveau produit ne s'arrêtent pas là, le directeur de Polyway promet qu'« économiquement, ce sera très intéressant et plus compétitif que le tamis en PVC ». Que demander de plus ? Davantage de surface filtrante ! Polyway propose en effet un nouveau modèle subcarré. Il mesure toujours 500 mm par 500 mm, comme les formes classiques rondes de 500 mm de diamètre, mais offre par rapport à ces dernières 20 % de surface filtrante supplémentaire dans les angles. « Les nurseries peuvent ainsi augmenter leur surface de tamis en remplaçant les tamis ronds par des subcarrés Le filtre à naissain s'installe après le détroc coupelles et permet de récupérer 100 % du naissain. DR Les nouveaux tamis en fibre de verre/résine biosourcée de Polyway existent en forme ronde ou subcarrée. fois à base de fibre de lin et de résine biosourcée et qui sera donc entièrement naturel. Un prototype était là aussi présenté au salon de Vannes. À suivre ! Marion LARRONDE-LARRETCHE Lavage haute pression : les projections d'eau réduites de 80 % Mulot invente le filtre à naissain En ces temps de captage capricieux (lire page 10), il peut être opportun de récupérer toutes les petites huîtres retenues sur les collecteurs. C'est ce que propose le filtre à naissain de l'entreprise charentaise Mulot. « C'est une nouvelle machine, développe Patrice Mulot, le gérant de l'entreprise. Elle permet de récupérer 100 % du naissain en sortie du détroc coupelles, en séparant simplement l'eau du naissain sans colmatage. Il n'y a aucun naissain par terre, aucune perte. » Équipée de roues, cette petite machine de 1,20 mètre est facilement transportable. Elle s'installe mais sans investir dans de nouvelles infrastructures », souligne Stéphane Soulard. Pour les plus conservateurs, Polyway proposera ses tamis en fibre de verre au diamètre standard de 500 mm. Celui-ci pourra ensuite être décliné en version 300, 350 ou 400 mm. « Il faudra adapter le moule mais on fera ce qu'on voudra », précise Stéphane Soulard. Le directeur imagine même concevoir des tamis plus grands pour les plus grandes nurseries. « On a quelques idées en la matière. » Plusieurs mailles seront par ailleurs proposées : de 800 à 3 000 μm dans un premier temps. Pour les plus petites tailles, l'entreprise n'a pas encore eu le temps de faire les tests mais ça ne saurait tarder. Enfin, Stéphane Soulard qui semble bien décidé à ne pas s'arrêter en si bon chemin, est déjà en train de créer un autre tamis, cette donc en sortie du détroc coupelles, quelle que soit la taille de celui-ci, et éventuellement avant un crible. Le filtre à naissain est approvisionné en électricité par du 380 V et nécessite une petite alimentation d'eau. « Cette machine permet de laver le naissain par la même occasion qui ressort donc beaucoup plus propre », ajoute Patrice Mulot. La dite machine n'était pas visible sur le salon de Vannes. Une vidéo de démonstration est néanmoins disponible sur demande auprès de l'entreprise. M. L.-L. Alain Perez n'en revient toujours pas que cette pièce « bête comme chou » n'ait pas été créée plus tôt. Un bouclier de lavage qui réduit les projections d'eau vers l'utilisateur de 80 %, il fallait l'inventer ! Si le gérant de MDPlast a participé à la conception du produit, il n'en a pas la paternité qui revient à la société Hexa-main, installée près de Locminé dans le Morbihan. Son dirigeant, spécialisé dans le lavage industriel pour l'agriculture, a donc inventé un déflecteur qui s'adapte aux pistolets de lavage haute pression. Il a utilisé l'engin pendant des années avant d'imaginer que cela pourrait aussi servir à d'autres aujourd'hui. Le bouclier de lavage se monte en un tour de main, sans outil, sur les pistolets de lavage haute pression des particuliers (avec jet droit) ou professionnels (avec buse rotative). Il a été imaginé pour le monde agricole mais servira donc aussi en conchyliculture. D'ailleurs le bouclier de lavage Hexa-main/MDPlast devait être présenté en avant-première au Space, le salon international des productions animales de Rennes. Il a finalement été dévoilé en avantavant-première au salon de la conchyliculture de Vannes ! M. L.-L. Le bouclier de lavage existe en couleur ou en version translucide pour mieux voir à travers. M. L.-L. Stéphane Soulard n'est pas peu fier de ses nouveaux tamis dévoilés au salon de Vannes début septembre. L'objet de cette satisfaction ? Une conception Polyway et une matière en fibre de verre et résine biosourcée (à base de produits naturels). « On en avait marre d'avoir des tamis en PVC qu'on ne savait pas fabriquer », explique le directeur de l'entreprise. Ces nouveaux tamis devraient être commercialisés à partir du mois de février. Ils sont en train de passer les tests d'agrément pour s'assurer du bon vieillissement de la matière et être autorisés in fine pour être au contact des aliments. En plus de se prévaloir d'une fabrication française, en matière naturelle, ce tamis présente aussi l'avantage non négligeable d'être plus léger que ses homologues en PVC : 4,2 kg pour les tamis classiques, entre 3,1 et 3,2 kg pour ceux en fibre de verre. « Quand Marion Larronde-Larretche Polyway : des tamis légers en matière naturelle Cultures MARINES n°300 - octobre 2016 35

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