produit de la mer - n°182 - Mai 2018 - 5

Actu ❘ LA VEILLE de PdM

Conserves

[ À SUIVRE ]

Les ambitions du groupe Gendreau

Fort de la prise de participation à hauteur de 66 % dans le capital de la conserverie boulonnaise Petit Pierre,
le groupe Gendreau peut intensifier ses projets de développement. Les sites de Saint-Gilles-Croix-de-Vie étaient
au bord de la saturation, notamment sur le segment des salades et des solutions
repas, alors que l'usine de Petit Pierre ne tourne qu'à 30 % de ses capacités.
Un transfert de volumes en maquereau est donc prévu, avec échanges de savoirfaire sur le parage et l'emboîtage du pélagique. Un mouvement qui devrait
permettre à Petit Pierre d'assainir ses comptes et à Gendreau d'accélérer sa
politique d'innovation.
Ainsi, sous la marque Bonne Nature, Gendreau souhaite offrir aux circuits
de distribution spécialisés en bio des solutions repas et une large gamme de
conserves de poisson. En commençant par ses sardines au tartare d'algues
bio certifiées MSC.
Pour soutenir la croissance, et après avoir optimisé et agrandi l'atelier
de conditionnement de Vif, le groupe Gendreau investit dans une nouvelle
plateforme logistique pour septembre 2018, en Vendée.

Bio

Après le Brexit
La Commission européenne rappelle que, sauf
accord, les certificats de production bio délivrés par les autorités et organismes de contrôle
du Royaume-Uni ne seront plus valables après
le Brexit. Or, l'UE vient d'imposer un contrôle
par la DGCCRF, en plus du contrôle douanier,
pour tous les produits certifiés bio provenant
de pays tiers. Une règle qui restreint les ports
d'entrée. La Commission européenne encourage donc les professionnels à anticiper d'ici le
30 mars 2019.

C'est toujours
bio
Anticipant une baisse de part de marché des hypers
et supermarchés en Europe de 20 points d'ici 2025,
au profit du drive, de la proxi et des circuits spécialisés en bio, Delpierre a mis sur pied une équipe,
une offre et une marque spécifique pour les circuits
bio. Un impératif pour se faire référencer
dans des enseignes particulièrement sollicitées.
La marque, baptisée Sélection Marine, proposera
du poisson frais avec une DLC allongée, afin d'éviter
la casse en magasin.

Alfreda,
une épicerie marine
à Boulogne-sur-Mer
C'est sur le quai Gambetta que
Jérôme Pereira, par ailleurs fondateur de la société de négoce
Solution Fish, ouvrira en mai son
épicerie fine Alfreda. Dans cette
échoppe, baptisée du prénom de
sa grand-mère, le bientôt quadragénaire proposera, aux Boulonnais
et aux touristes, les saurisseries et
fumaisons de JC David, Corrue,
Accary et Bourgain. Pour révéler le
savoir-faire boulonnais, conserves,
terrines et poisson frais sous vide
seront aussi proposés. 90 % des
références seront à base de poisson, promet Jérôme Pereira à nos
confrères de La Semaine dans le
Boulonnais.

Les Comptoirs Sapmer
ouvriront en juin
à Concarneau
Le concept, déjà déployé
sur l'île de La Réunion, est celui
d'une « poissonnerie fine », où
les consommateurs pourront
acquérir mais aussi déguster
sur place du mahi mahi, du thon
mi-cuit ou de la légine capturés
dans l'océan Indien, exclusivement
par les équipages de la Sapmer.

Centre technique

pour en savoir +
pdm-seafoodmag.com

Le dynamisme retrouvé d'IDmer
Les comptes d'IDmer sont de nouveau dans le vert à + 58 000 euros. Et même

Agenda

si le centre de recherche dépend encore de subventions, l'arrivée de nou-

Le 31 mai, les équipes de l'Agrocampus de Rennes accueilleront les professionnels de la filière
pour une journée de réflexion
autour de l'essor de la vente en
ligne : contraintes, opportunités,
etc. L'occasion, aussi, de découvrir
le système click & collect Drivebox
de Renz, d'où le titre de la journée :
« Du poisson dans vos boîtes aux
lettres ». Entrée gratuite, sous réserve
d'inscription préalable.

veaux projets donne du baume au cœur à Alain Jolly, son responsable. Ainsi,
IDmer fait partie des 35 partenaires européens du projet Seafood Tomorrow.
À lui, avec des écoles hôtelières, de travailler sur des recettes industrialisables pour valoriser quatre espèces durables mais sous-consommées. En France, il s'agira du tacaud, du sprat, du chinchard et de
la carpe. Ce projet apportera une manne de 250 000 euros à IDmer.
En parallèle, IDmer espère intégrer - après le salon de Bruxelles ? -
des prospects iraniens et vietnamiens dans son portefeuille clients, au
même titre qu'il a accueilli Tiliz, spécialiste breton des mochis glacés.
Avec le pôle Mer Bretagne, il travaillera à améliorer la conservation à
bord des bateaux, et avec la région Bretagne, à valoriser les peptides
de sardines.

Alain Jolly et le burger de poisson arômatisé à la langoustine.

A.
C.

PRODUITS DE LA MER N°182 MAI 2018

❘5 ❘

http://www.pdm-seafoodmag.com

Table des matières de la publication produit de la mer - n°182 - Mai 2018