produit de la mer - n°183 - Juin 2018 - 6

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[ À SAVOIR ]

Découvrir l'aquaculture multitrophique

AMP Saumon
de France
en croissance externe

Le groupe aquacole AMP Saumon
de France a repris deux salmonicultures normandes - à Friardel
(Calvados) et Montreuil-l'Argillé
(Eure) - dans une optique de
diversification avec de la grande
truite d'eau douce. « Par leur situation géographique, ces piscicultures serviront également de base
arrière aux fermes aquaponiques
urbaines du Havre et de Paris.
Dans le cadre de notre politique
de développement durable, elles
permettront de tester à échelle
réelle les nouveaux aliments
à base de microalgues et de
farines d'insectes », signale Pascal
Goumain, patron du groupe sur
LinkedIn. AMP a commercialisé sa
première truite
fumée et élevée
en aquaponie
en Sologne et
Anjou.

Le 26 juin se tiendra au lycée
Le Dantec, à Lannion, une journée
sur l'aquaculture multitrophique
intégrée. Expérimental mais prometteur, ce système de polyculture associe l'élevage de poissons, de mollusques et d'algues

en favorisant l'équilibre du milieu
aquatique grâce à l'échange entre
les productions. L'impact de l'élevage de poissons s'en trouve
réduit. L'eau chargée en particules organiques est filtrée par les
coquillages. Les algues poussent
d'autant mieux qu'elles absorbent
l'azote et le phosphore, tout en
captant le Co2. Cette première
rencontre est co-organisée par le
pôle Mer Bretagne Atlantique, le
conseil régional de Bretagne, le
Ceva et la technopole Anticipa.
L'objectif est de faire découvrir
les expérimentations en cours.

Le projet Integrate, qui vise le
transfert de connaissances entre
scientifiques et aquaculteurs à
l'échelle européenne (Écosse,
Irlande, France, Espagne et
Portugal), sera présenté en ouverture. Au programme des sessions
figurent les aspects biologiques,
technologiques et réglementaires.
Une visite sur concession d'algues
(coût : 30 euros) est prévue la veille
et en fin de journée.
Renseignements
et inscription : auprès de
Sylvie Brichet, Technopole Anticipa

Mareyage

Une usine neuve pour les Viviers de Saint-Marc
L'entreprise de marée tenue par Robert,

tions de développement idéales. Cette

Raphaël et Emmanuel Lhotellier s'est instal-

société familiale, qui emploie 42 salariés, a

lée dans sa nouvelle unité de transformation

réalisé 7 millions d'euros de chiffre d'affaires

(1 200 m2) sur la zone de Kertugal, à Saint-

en 2017 pour un volume de 1 200 tonnes. Très

Quay-Portrieux (Côte-d'Armor). L'investis-

présents en coquilles Saint-Jacques de par

sement de 3 millions d'euros crée des condi-

sa proximité avec les criées de Saint-Quay
et Erquy, les Viviers de Saint-Marc achètent
aussi dans une vingtaine de ports. La force
d'achat de l'entreprise, couplée à une
logistique de ramasse et de livraison performante, permet de cibler tous les circuits

C.A.

T.N.

de distribution, dans la région et plus loin.

La coquille Saint-Jacques est un produit phare dans l'entreprise.

Le mareyeur dispose par ailleurs de viviers
et d'une poissonnerie sur la grève de SaintMarc, à Tréveneuc.

Des vegans
vandalisent
une poissonnerie

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PRODUITS DE LA MER N°183 JUIN 2018

Langoustine vivante,
Les Sables aussi
La demoiselle a aussi la cote en Vendée. D'avril à août, plusieurs
langoustiniers des Sables-d'Olonne ciblent la vivante autour de
Rochebonne. Une vente spéciale a lieu le samedi matin à la criée
pendant la saison, pour une clientèle locale. Prisée des détaillants,
la langoustine vivante de Vendée connaît un timide début de
campagne cette année. Les bonnes conditions météo en 2016
avaient permis une production de 200 tonnes.
À bord, les langoustines sont conservées en cagettes immergées
dans des viviers d'eau réfrigérée.

O.F.

Ça s'est passé à Lille. Des vegans
ont cassé les vitrines de la poissonnerie Au Petit Mousse et tagué
son volet roulant du message :
« Stop au spécisme », un courant
d'idée qui différencie les humains
des animaux. L'attaque s'est
déroulée dans la nuit du 14 au
15 mai. Elle succède à celle d'une
boucherie dans la même ville.
La gérante de la poissonnerie,
Albane Haquette, a porté plainte
et une enquête de la police est
en cours.

Table des matières de la publication produit de la mer - n°183 - Juin 2018