L''UuIENCE EST LEeÉEe... L.P. : Surtout pour les enfants ! L.F. : Bien sûr. On sait qu'un tiers des enfants qui assistent à des scènes de violences deviennent eux-mêmes violents, un autre tiers devient victime et le dernier tiers évacue par résilience. Je pense qu'on ne peut pas être à la fois un bon père et un époux violent. On voit souvent les enfants pris en otages des violences. Le juge aux affaires familiales doit d'ailleurs en tenir compte et ordonner toutes les mesures permettant d'éviter les contacts entre leurs parents. L.P. : Quel bilan tirez-vous de votre politique pénale conduite de 2003 à 2010 ? L.F. : D'excellents résultats : la récidive est tombée à 6-7 %. Grâce notamment aux efforts de la police et de la gendarmerie. Grâce aussi à tous les outils législatifs que nous possédons pour encadrer et juger les auteurs de ce type de violences. 122