CHAPITRE 3 - Les instruments complexes Le schéma ci-dessous résume les flux en jeu dans l'utilisation de ce type de produit dérivé de crédit : Dans ce cas, le SPV ne paie pas la dette titrisée, cette dette demeure chez le banquier qui a réalisé l'opération de titrisation et qui a acheté au SPV la protection contre le risque de défaut à partir du produit dérivé. Le CDO est donc le produit le plus abouti en matière de transfert de risque car son émission ne nécessite aucun mouvement de liquidité comme dans une opération de titrisation classique. La valorisation d'un produit de dérivé de crédit est un exercice complexe ; il repose principalement sur l'évaluation du risque de défaut de la contrepartie de référence. La plupart des méthodes de pricing sont issues des banques et demeurent des recettes internes. Les prix donnés à ces produits sont davantage des prix de marché liés à l'échange basé sur le couple offre/demande. La difficulté provient principalement de la multitude de sous-jacents possibles. La dette de ces sous-jacents possède un spectre large d'influence des spread qui sont proposés sur le marché. Si bien qu'il en devient difficile de mettre en évidence une corrélation. Les modèles utilisés par les teneurs de marché sont de type prédictif et emploient largement la méthode de Monte Carlo qui gère les nombreux cas de figure. Méthode particulièrement adaptée quand on est en présence d'un panier de sociétés comme entité de référence. La 87