A Abandon de poste : non définie par le Statut général, cette situation doit être constatée par l'employeur public qui doit respecter scrupuleusement la procédure. L'employeur constate que l'agent rompt lui-même le lien avec le service en refusant de rejoindre sans raison valable et sans justificatif son poste de travail. Après le temps du constat, vient celui de la mise en demeure adressée à l'agent de rejoindre son poste (lettre recommandée avec avis de réception) avant une date fixée par l'administration. Ce courrier doit indiquer expressément à l'agent les risques qu'il encourt s'il persiste à ne pas rejoindre son poste, c'est-à-dire la radiation des cadres. Cette dernière décision qui rompt définitivement le lien avec le service doit être motivée. L'abandon de poste est donc une procédure dérogatoire d'éviction de l'agent (voir Éviction) sans engagement préalable d'une procédure disciplinaire. Le contentieux porte souvent sur le caractère légitime ou non de l'absence de l'agent. Absentéisme : souvent exagéré - notamment dans les analyses sur la fonction publique territoriale qui évoquent un « présentéisme » insuffisant - et donnant lieu à des approches reposant sur des statistiques peu exploitables, comme les bilans sociaux des employeurs publics, l'absentéisme de la fonction publique désigne le nombre total de jours d'absence des fonctionnaires sur une année et par employeur public. Les raisons sont multiples : congés maladie, absence pour formation professionnelle visant à Droit de la Fonction publique