Le droit de savoir des citoyens : le FOIA câbles diplomatiques formée par l'American Civil Liberties Union (ACLU) auprès du département d'État, dont le refus fut validé par une juridiction fédérale. La cour fédérale pour le district de Columbia rejeta la demande de l'American Civil Liberties Union (ACLU) d'une injonction judiciaire de publication de vingt-trois câbles diplomatiques américains intéressant des relations entre les États-Unis et des nations étrangères ainsi que des enquêtes relatives à des personnes suspectées de terrorisme. L'association de défense des libertés estimait que le secret opposé sur ces câbles par le département d'État n'était plus légitime dès lors que les câbles en question avaient été portés à la connaissance du public par WikiLeaks. Le département d'État pour sa part soutenait que sa condamnation de la publication par WikiLeaks de documents confidentiels ne signifiait pas pour autant que les vingt-trois câbles dont la publication était demandée par l'ACLU comptaient parmi ceux déjà publiés par WikiLeaks. Plus fondamentalement, le gouvernement fédéral s'est retranché derrière le Freedom of Information Act (FOIA) et s'est appuyé sur la disposition de ce texte prévoyant que la sécurité nationale était un motif légitime pour l'administration fédérale de garder secrets et de refuser de porter à la connaissance du public des informations et des documents. « Il est établi que l'appréciation d'une menace pour la sécurité nationale ressort de la compétence du pouvoir exécutif et non des tribunaux », avait tranché le 23 juillet 2012 la juge fédérale Colleen Kollar- 187