Le droit de savoir des citoyens : le FOIA part. Ce recours a été formé après que des médias ont rapporté l'existence d'une cyber attaque venue de Chine et hypothétiquement conjurée par une collaboration entre Google et la NSA. La demande de communication de l'EPIC avait pour objet : tous les documents administratifs relatifs à une éventuelle collaboration entre Google et la NSA ; tous les documents relatifs aux échanges entre la NSA et Google à propos de Gmail en général et du non-cryptage volontaire par Gmail avant 2010 des messages acheminés par son biais ou d'autres services comme Google Docs proposés par elle. La NSA rejeta la requête sur un fondement singulier : arguant de la règle d'exemption nº 3 du FOIA et de la section 6 du National Security Act (NSA Act) de 1959, des dispositions relatives aux documents dont la communication compromettrait l'action des agences fédérales de sécurité en général et de la NSA en particulier, l'Agence se refusa à confirmer ou à démentir l'existence de tels documents. Cette faculté pour la NSA de refuser de confirmer ou de démentir l'existence d'un document pour lequel une communication est demandée par un citoyen est communément connue sous l'appellation de Glomar response par référence à un précédent judiciaire ayant consisté pour la CIA à refuser légalement3 de confirmer ou d'infirmer l'existence de documents relatifs au Glomar Explorer, soit un bateau construit notamment pour le compte de la 3. Cour fédérale d'appel pour le district fédéral de Columbia : Phillippi v. C.I.A. (1976). 189