Les armes à feu, un problème démocratique et un spectacle national Cette demande est ensuite traitée par le bureau des autorisations des armes à feu de la ville dans laquelle la demande a été formée (le Pistol Licensing Unit du département de la Sûreté publique, dans le comté de Westchester). Ce service administratif a la responsabilité d'instruire la demande au regard du Code pénal de l'État de New York avec l'assistance du ministère des Affaires pénales de l'État de New York (New York State Department of Criminal Justice Services), du FBI, du fichier national des condamnations pénales (National Instant Criminal Background) du département de l'Hygiène mentale de l'État de New York (New York State Department of Mental Hygiene). Une synthèse de cette instruction est ensuite transmise avec la demande à trois agents publics (un officier de police de la ville, le secrétaire général des services de la ville, un rapporteur) chargés de donner un avis favorable ou défavorable à l'octroi du full-carry permit. Ces avis sont ensuite transmis avec le dossier de la demande à un fonctionnaire de l'État de New York habilité à délivrer le permis. Cette autorité décisionnaire a la particularité d'être, non pas un fonctionnaire de l'administration active, mais un juge de la ville. En toute hypothèse, cet agent public (fonctionnaire ou juge) ayant le pouvoir d'accorder l'autorisation dispose d'un large pouvoir d'appréciation borné seulement par les « erreurs manifestes d'appréciation » (arbitrary or capricious decision) susceptibles de lui être reprochées par les tribunaux. Cette législation a été validée au regard du deuxième amendement tel qu'interprété par la 221