La liberté d'expression comme camaïeu juridique son portable confisqué par la police en tant que preuve des infractions qu'il était supposé avoir commises au regard de la législation du Massachusetts sur les écoutes téléphoniques, les outrages et les troubles à l'ordre public. Après qu'il est apparu que les griefs de la police à l'égard de Simon Glik étaient sans fondement, l'intéressé saisit d'abord la police des polices de Boston, qui n'estima pas devoir enquêter. Simon Glik forma donc un recours devant une cour fédérale de district au motif que son arrestation pour avoir filmé les policiers avait constitué une violation du premier amendement et du quatrième amendement (ainsi d'ailleurs que du Massachusetts Civil Rights Act). Les policiers mis en cause invoquèrent une irrecevabilité du recours, au motif qu'ils bénéficiaient d'une immunité au regard des prétentions constitutionnelles de Glik, puisque, faisaient-ils valoir, leur arrestation de Glik avait été faite par eux dans l'exercice de leurs fonctions. Pour faire suite au rejet de cette motion d'irrecevabilité par le juge fédéral de district initialement saisi à Boston, les policiers concernés saisirent la cour fédérale d'appel du 1er circuit qui confirma l'analyse du juge initialement saisi, à la faveur d'une substantielle justification de la subsomption sous la liberté d'expression du droit pour chaque citoyen de filmer les policiers en action dans des lieux publics. La cour rappela d'abord les principes qui gouvernent l'immunité judiciaire personnelle des agents publics lorsque ceux-ci sont dans l'exercice de leurs fonctions et que ces fonctions comportent 261