E Pluribus Unum. Du creuset américain d'un certain nombre d'« incidents » intervenus en 2002 et en 2003. Il y eut d'abord les « jurons fugaces » de la chanteuse Cher et de l'actrice Nicole Richie lors des Billboard Music Awards de 2002 et 2003 diffusés par Fox Television. La Commission ne tiqua pas moins sur une scène de nu d'une durée de sept secondes dans un épisode de 2003 de la série NYPD Blue diffusée par la chaîne ABC. Il y eut encore un gros mot prononcé par le chanteur Bono - « this is really, really, fucking brilliant. Really, really, great » − pendant la cérémonie des Golden Globes de 2003, que diffusaient plusieurs radios et télévisions. Le 1er février 2004, le Nipplegate consista en un dévoilement en une fraction de seconde d'un sein de la chanteuse Janet Jackson à l'occasion d'une prestation musicale avec le chanteur Justin Timberlake lors du Super Bowl diffusé en soirée par CBS et certaines de ses chaînes satellites. À la faveur d'une révision générale d'un certain nombre de programmes de télévision diffusés entre le 2 février 2002 et le 8 mars 2005, la Commission rendit le 15 mars 2006 une décision collective (Omnibus Order) à travers laquelle elle conclut à la violation par quatre programmes de télévision éditeurs de Billboard Music Awards de sa doctrine de 2004 sur la présomption d'indécence ou de sacrilège attachée à certains mots tels que le F-Word ou le mot « shit ». Une cour fédérale jugea en 2010 inconstitutionnelle − au regard de la liberté d'expression et du premier amendement − cette décision et, à travers elle, la doctrine des Indecency rules 298