La querelle des symboles confédérés et racistes éducatif », le proviseur de la William Blount High School, un lycée public du comté qui recensait alors 1750 élèves dont 10 % d'Africains-Américains, annonça que ne seraient plus tolérés des vêtements revêtus d'images ou de symboles se rapportant aux drapeaux des États confédérés d'Amérique. Trois lycéens de l'établissement attaquèrent cette interdiction devant des juridictions fédérales, en arguant de ce que l'impossibilité pour eux d'exprimer leur héritage sudiste à travers leur tenue vestimentaire violait des droits qui leur sont garantis par la Constitution fédérale : le droit à la liberté d'expression, le droit à l'égale protection des lois et le droit au Due Process. Les tensions raciales relatives aux vêtements des élèves recouverts de symboles confédérés sont l'arrière-plan de ce type de litiges. Les juges fédéraux ont ainsi acté l'importance et la récurrence de graffitis racistes et menaçants à l'égard des élèves Africains-Américains. Des bagarres entre élèves blancs et élèves noirs n'ont pas moins été recensées. Or, l'enquête des services éducatifs du comté fit apparaître que ces tensions raciales étaient intimement liées aux symboles confédérés. Toutefois, le William Blount High School avait anticipé un recours judiciaire au titre du premier amendement puisqu'il n'a pas interdit le port de vêtements revêtus de symboles confédérés au motif que ces symboles étaient racistes. Plus subtilement, le lycée justifia son interdiction par le fait que les troubles raciaux que provoquaient de tels vêtements, ainsi que la préférence de certains parents pour ne pas laisser 79