Introduction circulaire ne dit rien de la manière dont les futurs bacheliers doivent énoncer leurs préférences, en particulier du nombre minimal ou maximal de vœux d'affectation qu'ils doivent former et des conséquences du non-respect de ce nombre, toutes ces données figurant à l'heure actuelle dans un document dépourvu de toute portée juridique et qui pourtant s'impose de fait6. Proposition Prendre par voie d'arrêté et après consultation du CNESER la réglementation ministérielle détaillant les modalités de formation des vœux d'inscription dans le supérieur par les futurs bacheliers et de sélection des demandes d'inscription dans les filières universitaires non sélectives « en tension ». La dualité de l'enseignement supérieur français En 1983, au moment de la discussion parlementaire sur la loi Savary, la question de la sélection à l'entrée de l'université a cristallisé les passions politiques d'une manière si forte et si caricaturale qu'elle a gelé les différentes postures pendant les trente années suivantes. Du côté de la majorité parlementaire d'alors, une hostilité viscérale à la sélection à l'entrée de l'université, au nom du principe fondamental d'un égal accès au service public de l'enseignement supérieur 6. Il s'agit du Guide du candidat Admission post-bac établi annuellement par le ministère de l'Enseignement supérieur, qui comporte une « charte » (sic) sur « les droits et devoirs du candidat ». 13