Val de Marne - N°303 - Juillet/Août 2013 - (Page 52)

52 découverte bouger en va l-de-m a rne À l’image de chez Gégène, les guinguettes sont des lieux conviviaux qui font partie de l’identité des bords de Marne. Le pays des guinguettes Véritable symbole de la culture populaire, les guinguettes demeurent dans le cœur et l’inconscient collectif comme un élément fort de l’identité des bords de Marne. Profitez de cet été pour aller y faire un tour et vous régaler avec quelques bons petits plats. « Près de deux cents guinguettes ont été ouvertes en bord de Marne, raconte Martine Boisse du Comité départemental du tourisme. C’était avant tout de petits estaminets où les gens venaient boire du vin blanc, manger une friture et danser au son de l’accordéon. » Pour s’y rendre, les Parisiens empruntaient le train de Paris-Bastille, qu’on appelait le « train du plaisir », descendaient à Nogent, dévalaient la côte de Convert avant de s’installer dans l’une ou l’autre des nombreuses guinguettes nichées au bord de la rivière. Le Petit Robinson a fermé ses portes, Pompéi, L’Élysée-Palace et bien d’autres au nom évocateur ont disparu au fil du temps. Le Vrai Pêcheur à la jambe de bois, guinguette tenue par le père Wiart, organisait des courses d’unijambistes au lendemain de la guerre… De Marcel Carné à Jacques Becker, en passant par Willy Ronis et Robert Doisneau, les plus grands ont laissé des traces inoubliables de cette époque. Aujourd’hui, Culture guinguette, association présidée par Jean-Yves Dupin, patron du Martin-Pêcheur, à Champignysur-Marne, entretient la flamme. « Nous avons créé une charte afin de sauvegarder les guinguettes. Elle s’applique à tous les établissements en France et précise que pour revendiquer le nom de guinguette, il faut être situé au bord de l’eau, programmer de la musique vivante et disposer d’un espace de danse. » « Quand on s’promène au bord de l’eau » Dans le Val-de-Marne, on compte encore trois guinguettes labellisées « Guinguette de pays* ». C’est sous l’effet d’un véritable coup de foudre pour l’île du Martin-Pêcheur que Jean-Yves Dupin a une idée de génie. Avec l’association sportive universitaire, propriétaire de l’île, il lance la construction du bâtiment, et en 1993, ouvre la guinguette. Chez lui, on rencontre un public de tout âge. « Plutôt familial le dimanche après-midi et jeune le samedi soir. Quant à la musique © d. AdAm BORDS DE MARNE

Table des matières de la publication Val de Marne - N°303 - Juillet/Août 2013

Couverture
ÉDITORIAL & SOMMAIRE
VIVRE
PANORAMIQUE Les Jeux du Val-de-Marne
RETOUR EN IMAGES
ACTUALITÉ Une charte de la restauration scolaire à la rentrée
COMMENT ÇA MARCHE ? Les démarches pendant la grossesse
CONSTRUIRE
ENTRETIEN Avec Jean-Paul Kauffmann, journaliste et écrivain
REPORTAGE Fouilles archéologiques à Vitry-sur-Seine
RENCONTRES Catherine Albaric et Jean-Marc Hénin, Laurent Chery-Drouet, Alexandre Bizet
DOSSIER Vacances : le Val-de-Marne prend ses quartiers d’été
DÉBATTRE
COURRIER ET JEUX
TRIBUNES
BOUGER
CULTURE Jeux de lumière au MAC/VAL
SPORTS Le tournoi de handball Georges-Maranne
DÉCOUVERTE À la découverte des guinguettes
MÉMOIRE Des jardins d’André Le Nôtre aux parcs publics

Val de Marne - N°303 - Juillet/Août 2013