ParaMag - Pack Essentiel - 57

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Mauvaise sortie avec un tube. En tenant ainsi le
tube et son tissu, le porteur ne peut pas contrôler
grand-chose, ni sa position, ni son entourage.
De plus, si le mauvais sort s'en mêle, le tissu qui
n'est pas enroulé peut devenir une entrave quelque
part autour du chuteur. À noter également que la
façon dont est rattaché le tube sur le cerceau n'est
pas une bonne idée. En effet, les sanglettes faisant
la liaison entre les deux éléments constituent un
piège potentiel dans lequel peuvent s'entraver
un bras ou un pied.
Photo Stéphane Schmitt

fois, il vaut mieux bien connaître le tube,
qu'il soit de taille moyenne (comme décrit
en début d'article), que le porteur
connaisse bien l'ouverture de sa voile et
que celle-ci ne soit pas trop nerveuse.
Pour les premières ouvertures avec le
tube en main, il est préférable d'utiliser
une voile tranquille, comme en wingsuit,
genre Sabre ou Spectre par exemple.
Avant de revenir à plat, le porteur prend le
tube dans la main gauche, si ce n'est pas
le cas durant la chute. Il revient à plat
et se ralenti en se grandissant sur l'air.

La sortie d'avion

Pour le porteur, la sortie standard se fait
tête en haut, dos au vent relatif.
Dans le cadre de la porte, (la gauche s'il
prévoit d'ouvrir avec le tube) il tient la
poignée d'une main, et de l'autre il tient
la base du tube, c'est-à-dire le cerceau
ainsi que le tissu enroulé par l'extérieur.
Dans la projection de la sortie,
le porteur lâche le cerceau et le tissu
devant lui. Le tube se déploie dans
le souffle de la sortie. Le porteur est
généralement accompagné de flotteurs et
de piqueurs. Dans son briefing, le porteur
demande aux flotteurs de quitter l'avion
légèrement plus tôt que lui, afin que
ceux-çi ne soient pas dans l'axe
de déploiement du tube.
Le porteur peut gérer le tempo de ses
ordres de sortie (ready, set, GO) selon le
départ des flotteurs. Si le décalage n'est
pas respecté, le porteur retarde sa sortie
de façon à quitter l'avion juste après
les flotteurs.
Malgré tout, si quelqu'un se trouve dans
l'axe de déploiement du tube, le porteur
peut garder le cerceau et le tissu dans
la main, commencer sa chute ainsi
et lâcher le tube un peu plus tard
lorsque l'espace est libre.

Après le break du saut, si le porteur
a choisi de lâcher le tube avant d'ouvrir,
il s'assure que personne ne se trouve
au-dessus de lui. Il sera plus facile pour
lui de le faire alors qu'il est encore tête
en haut. L'espace vertical étant clair,
il lâche le tube, se remet à plat puis ouvre.
À noter que, une fois sous voile,
il ne faut pas aller chercher le tube pour
se poser avec. Un tube de taille normale
est volumineux et cette démarche est
risquée. Considérons que c'est aussi
dangereux que de vouloir attraper
une voile libérée.
Le largage est important lorsque l'option
est de lâcher le tube. Tout d'abord, les
conditions météorologiques doivent être
bonnes : ciel dégagé et vent modéré.
Idéalement, le but est de choisir son point
de largage pour que le tube aille se poser
sur la DZ. Donc, le largeur doit être bon.
Comme ça n'est pas facile, les alentours
du terrain doivent être dégagés, ainsi que
toute la zone se trouvant à la vertical de
l'axe de largage. Un terrain entouré de
champs, c'est l'idéal. Il vaut mieux ne
pas faire de saut de tube avec lâcher
au-dessus de zones habitées,
commerciales, etc.
L'autre solution est d'ouvrir en tenant le
tube à la main... plus délicat. Le freeflyer
doit impérativement être expérimenté
pour cette manoeuvre. Pour les premières

Il est très rare que le tube passe entre les
suspentes ou groupes de suspentes, mais
ça peut arriver. Dans ce cas, il ne faut pas
lâcher le tube, ce qui pourrait aggraver la
situation. Il vaut mieux attendre, voir si le
tube se dégage lui-même des suspentes,
ou s'il est possible de le dégager soimême en tirant dessus.
À ce sujet, revenons sur le fait que nous
parlons ici d'un porteur expérimenté
en mesure d'analyser parfaitement la

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Octobre10:281
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Pour la sortie des piqueurs,
rien de particulier puisqu'ils partent après
le porteur. Ils doivent simplement
respecter la règle n°1 qui est de ne
pas voler à la verticale, ou se ruer dans
l'axe de déploiement du tube.

Lâcher le tube,
ouvrir avec

Puis il éloigne le tube en allongeant le
bras, afin que l'extracteur ait la voie libre
au moment du jet. Comme il tend le bras
avec le tube dans la main, le porteur doit
compenser le manque d'appui côté droit
lorsqu'il amène la main à la poignée de
l'extracteur. Durant ce geste, il peut
éventuellement amener et tendre le bras
tenant le tube devant lui afin de moins
subir le déséquilibre des appuis.
Mais juste avant de lâcher l'extracteur,
il doit ramener le bras vers la gauche,
toujours afin d'éviter que l'extracteur ne
soit gêné par le tube.
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