Le magazine du trésorier - n°71 - 3ème trimestre 2010 - (Page 22)

FORUM OF ADVERTISERS Après la réduction des coûts, l’optimisation des revenus Depuis 2008, les institutions financières ont vu leurs revenus fortement baisser. Pour contrer cette tendance, elles ont lancé diverses initiatives visant à maintenir leur marge opérationnelle, concentrées essentiellement sur la réduction des coûts. Les leviers court-termes de réduction des coûts étant épuisés, les institutions s’intéressent plus particulièrement aux démarches permettant d’améliorer leurs revenus. Parmi ces démarches, l’une d’elles présente l’avantage de jouer simultanément sur les deux leviers de réduction des coûts et d’augmentation des revenus : l’optimisation de la gestion de la facturation. En effet, certaines études dans le secteur bancaire montrent que les pertes causées par des manquements au niveau des processus de facturation peuvent s’élever à 3% des revenus. Pour les banques privées en particulier, ces manquements résultent de divers éléments : G parence accrue impacte les chaînes éditiques, complexifie les méthodes de calcul et donne plus d’opportunités aux clients de négocier leurs conditions. G Réglementation et transparence client : les récentes évolutions réglementaires telles que MiFID ou la PSD (Payment Services Directive) obligent les banques à plus de transparence sur le détail et la ventilation des frais qui sont facturés. Les clients eux-mêmes, dont la confiance envers leur banque a été sérieusement écornée ces deux dernières années, souhaitent plus d’informations sur le détail et la ventilation des frais, leur permettant ainsi de mieux comparer les différents établissements. Cette trans- Complexité produits : la recherche de rendements toujours plus élevés associée à une demande accrue de protection du capital incite les banquiers privés à créer des structures complexes faites surmesure pour leurs clients. L’énorme variété des structures et des produits sous-jacents rend la détermination du juste-prix pour la création, la gestion et le dépôt de ces produits particulièrement délicate ; alors que certains appliquent une tarification de type « all-in » qui réduit grandement la complexité du calcul du montant des frais mais ne tient pas compte de la variété des structures des produits, d’autres s’appuient sur la valorisation des produits, le nombre de transactions nécessaires à leur montage ou encore sur des notions de performance et y appliquent des montants fixes, des montants unitaires ou des pourcentages. G Gestion des exceptions tarifaires : des grilles tarifaires standards sont définies par type de frais, par produit, voire par segment client. Il est pourtant fréquent que des exceptions soient appliquées. L’attribution de conditions préférentielles peut être guidée, par exemple, par la mise en place de plusieurs grilles tarifaires plus avantageuses que le gestionnaire peut proposer lorsque les conditions requises sont respectées. Mais le plus souvent, ces conditions avantageuses exceptionnelles sont négociées par le client et sont accordées 22

Table des matières de la publication Le magazine du trésorier - n°71 - 3ème trimestre 2010

Couverture
Sommaire
EDITORIAL
- Euro en crise ou maladie de jeunesse ?
FINANCIAL HIGHLIGHTS
INTERVIEW
- M. Marco Pescarolo, Trésorier du Groupe Ferrero Bekkari
FOCUS
- The Bank Balance Score Card or How to Rate your Banks
- Performances relatives ou absolues
- Don't waste a good crisis
- L'évolution de la fonction fiscale
FORUM OF ADVERTISERS
- Après la réduction des coûts, l'optimisation des revenus
- La démarche « Creditoring »
- 15 minutes with… Hamburg-Mannheimer
TREASURERS' ASSOCIATIONS
- Green Finance : Rethinking Finance, introducing the carbon neutral CFO
NEWS

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