Cultures marines n°311 - 16

grand angle

Actualité

Élections en vue dans trois CRC sur sept
La limite a été ﬁxée au 27 octobre.
C'est à cette date que les préfets
de région devaient recevoir les
propositions de renouvellement
des conseils des comités régionaux
conchylicoles. À la mi-octobre,
trois bassins sur sept ne semblaient
pas avoir trouvé de consensus
et s'acheminaient donc
vers des élections.

Normandie - mer du Nord
Élections à venir. Des élections professionnelles
auront bien lieu en Normandie - mer du Nord,
mais pas dans tous les bassins. Dans le Nord et la
baie de Somme, aucune élection à l'horizon. Pour
le Calvados, le syndicat des conchyliculteurs de la
côte de Nacre d'Asnelles et le syndicat d'Isigny se
sont accordés pour désigner leurs représentants
sans passer devant les urnes. Dans la Manche,
il y aura assurément des élections sur la côte

ouest et peut-être sur la côte est entre les syndicats Syconord et ADC (Avenir et défis pour la
conchyliculture normande). Louis Teyssier, actuel
président du CRC, le confirme : « Je souhaite que
les professionnels s'expriment, c'est pourquoi
Syconord présentera des candidats dans une
grande majorité des bassins pour provoquer un
vote démocratique. » Les élections sont prévues
le 29 janvier.

Bretagne nord

Bretagne sud

Aucun bouleversement attendu. La dernière réunion des syndicats
nord-bretons s'est tenue le 26 septembre. Pour la direction du comité
régional conchylicole, cette réunion a été l'occasion de rappeler les prérequis imposés par la DPMA en matière de calendrier et de conditions
d'éligibilité. « Chez nous, le renouvellement des mandats se fait sur
proposition des représentations locales, précise Florence Bourhis-Madec, secrétaire générale du CRC. C'est seulement en cas de désaccord
qu'il y a élection. » Le cas est rarissime. Mi-octobre, trois syndicats sur
seize avaient déjà fait leurs propositions. En tout, 36 sièges sont à pourvoir, équitablement répartis sur les trois départements pour la partie
représentation des entreprises. Les deux postes du collège salariés étant
directement nommés par la Dirm Namo.

Sans doute dans la continuité. Suite à l'échec de Philippe Le Gal dans
sa tentative de prendre la tête de l'interprofession au niveau national, la
situation au comité régional de la conchyliculture (CRC) de Bretagne sud
demeurait officiellement indéterminée jusqu'au 27 octobre. Une note de la
DPMA avait en effet enjoint le CRC à formaliser pour cette date, au niveau
de chaque syndicat professionnel, la désignation de nouveaux titulaires,
lesquels seraient fondés à convoquer une nouvelle élection. Selon toute
vraisemblance, l'ostréiculteur installé sur la ria de Pénerf qui a succédé à
Hervé Jénot en 2014 à la tête du comité devrait être confirmé dans ses
fonctions de représentant. « On n'est jamais à l'abri d'une surprise »,
déclarait prudemment l'intéressé en attendant une assemblée générale
fixée au 24 octobre.

Pays de la Loire

Poitou-Charentes

27 délégués pour la région. En Pays de la Loire, pas de candidature
pour remplacer Jacques Sourbier. « La région est constituée sur la base
de syndicats et ce sont eux qui désigneront leurs délégués au cours de
leur assemblée générale. Dès que les délégués seront connus, on saura
qui seront les candidats », explique l'actuel président. La région compte
sept syndicats, le syndicat mytilicole de la Plaine-sur-Mer, celui du pertuis
breton, le syndicat des conchyliculteurs du littoral nord-Vendée, le syndicat
conchylicole intercommunal de l'île de Noirmoutier, celui de l'estuaire du
Perray, le syndicat du littoral sud-Vendée et celui des écloseries et nurseries.
Ils ont jusqu'au 27 octobre pour désigner les membres qui siégeront au
CRC, répartis sur 27 sièges en fonction de leur métier et de leur secteur
géographique.

Gérald Viaud va passer le relais après deux mandats. À Marennes,
Gérald Viaud vit ses derniers mois à la tête du CRC de Poitou-Charentes. Une
décision mûrement réfléchie après deux mandats régionaux et quatre ans
aux commandes du CNC : « Je vais avoir 68 ans l'année prochaine, il est
temps pour moi de prendre du recul. J'ai deux ans pour régler mes successions familiales et je prendrai ma retraite à 70 ans », ajoute l'ostréiculteur
de Chaillevette. Alors que certains noms commencent à émerger en vue de
sa succession (Annie Aubier et Philippe Morandeau, notamment, qui disent
réfléchir à la question), Gérald Viaud refuse de mettre quiconque en avant.
« Tous mes vice-présidents en ont la capacité, chacun avec ses qualités
propres, mais la question principale, c'est celle de la disponibilité : être
président du CRC est une activité à temps complet. »

Arcachon - Aquitaine

Méditerranée

Arcachon procédera à des élections. La tradition sera respectée. Pour les
élections au comité régional de la conchyliculture d'Arcachon - Aquitaine,
en début d'année prochaine, « il n'y aura pas de proposition de liste. Nous
procéderons comme d'habitude à un vote pour élire les représentants
de la profession », indique Mireille Mazurier. La vice-présidente du CRC
en profite pour rappeler la possibilité pour les conjoints collaborateurs
ou les conjointes collaboratrices de s'inscrire sur les listes électorales. « Il
faut le faire avant le 28 novembre. » Le dépôt des candidatures doit être
enregistré, lui, avant le 28 décembre. « Il faut que la profession se mobilise. Le travail au comité est intéressant mais c'est aussi très prenant. Il
y a besoin de monde pour que l'on puisse se relayer sur les dossiers »,
insiste la vice-présidente.

Vers un consensus. Mi-octobre, les douze syndicats conchylicoles
locaux n'avaient pas tous tenu leur assemblée générale, ni forcément fait
connaître les résultats de leurs échanges auprès du CRC de Méditerranée.
D'après les premiers échos cependant, il semblerait que la Méditerranée
n'ait pas à organiser d'élections en 2018. « Pour l'instant, cela a l'air de se
passer de façon assez consensuelle », note un proche des dossiers. Un
consensus qui concernerait également la représentation des femmes. Elles
seraient plus nombreuses à pouvoir siéger parmi les 35 élus du CRC, même
si « c'est parfois difficile de faire rentrer de jeunes professionnelles à
cause de la règle des trois ans dans la profession ». Autre nouveauté, la
création d'un siège supplémentaire pour la zone d'activité halieutique de
Frontignan.

Cultures MARINES n°311 - novembre 2017

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