Cultures marines n°268 - (Page 34)

matériel mytilicole Dossier à fermeture manuelle Plus besoin d’hydraulique ou de compresseur supplémentaire pour fermer les sacs de moules avec la dernière clippeuse proposée par Mulot (photo ci-dessous) : grâce à un mouvement démultiplié, l’action mécanique des bras permet de sceller les sacs en polypropylène sans forcer. Toute simple, cette machine manuelle peut être installée facilement à bord d’un bateau et revient « moins cher qu’une clippeuse hydraulique », indique Patrice Mulot, P-DG de l’entreprise. Mulot propose par ailleurs depuis peu un groupe hydraulique indépendant à coupler avec sa strippeuse (« Cultures marines » n° 266). Ce matériel s’utilise pendant un laps de temps assez court. « Ainsi, quand la saison est finie, il est possible de débarquer l’ensemble sans être obligé de refaire toute l’hydraulique à bord », argumente Patrice Mulot qui précise que les essais effectués par les professionnels, ont été « très concluants. Les cordes étaient pelées, il n’y avait vraiment plus de moules dessus ». La strippeuse peut aussi être installée à terre. Jusqu’à présent, les filets Filt étaient fermés par des agrafes ou un cerclage plastique. Le passage dans la débyssusseuse était « toujours un peu délicat », reconnaît Sandrine Marie, commerciale. Ce ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir car l’entreprise a innové avec le montage sur capelage synthétique d’un caoutchouc cousu. « Il n’y a plus de ferraille », insiste Sandrine Marie. Filt s’est équipé d’une machine pour monter en série cet élastique et le nœud qui renforce la tête du pieu est tricoté à l’avance pour ceux qui n’ont pas le temps de préparer leurs filets eux-mêmes. Ce système « s’adapte à tous les filets en synthétique, toutes les mailles, toutes les largeurs, développe la commerciale. Il répond à un besoin que les mytiliculteurs avaient. À présent, il faut qu’ils le testent ». Filt propose par ailleurs depuis peu un filet mytilidouble plus fin que l’ancien. « Les produits Filt sont reconnus pour leur résistance mais du coup, ils sont Marion Larronde-Larretche Filt : des ﬁlets sans agrafe f Mulot : une clippeuse Le filet est dorénavant fermé par un élastique en caoutchouc. parfois trop costauds, trop épais, explique Sandrine Marie. Là, on a un filet plus fin au niveau de la couture et comme il y a moins de matière, cela nous a permis de baisser le coût ! » Ce nouveau mytilidouble existe aujourd’hui en maille de 16 x 40 M. L.-L. « Cette machine, c’est une première mondiale », s’enthousiasme Serge Dubois. Le gérant de la société Bira a planché pendant deux ans pour la mettre au point. Il est donc assez fier du résultat. Cette première mondiale trie, en 3D et à très haute cadence, les moules : elle met à part celles qui sont cassées, recouvertes de f Du film imprimé balanes ou mal débyssussées. Le principe est celui d’une triangulation laser (optique plus laser) qui permet de caractériser chaque produit selon sa largeur, sa longueur, son épaisseur, son volume. L’état de la surface est également analysé et le tout est réalisé à une cadence étourdissante d’environ 450 000 produits à l’heure. 34 M. L.-L. pour les barquettes Tél. 02 33 76 74 07 Marion LARRONDE-LARRETCHE Tél. 06 74 07 80 49 Bira : le tri en 3D à très haute cadence Tél. 05 46 36 08 89 www.mulot.fr Étiq Normandie conçoit des étiquettes, adhésives ou non, depuis plus de 15 ans. Il y a deux ans, l’entreprise a mis au point une nouvelle technique d’impression sur du film transparent, pour personnaliser le couvercle des barquettes de moules par exemple. Cela lui permet de remplacer avantageusement le support neutre sur lequel on colle une étiquette. Ce nouveau type d’impression peut se faire sur un film de 430 mm de largeur maximum. La commercialisation de ce produit a démarré il y a un an. et 8 x 25. « Si le produit plaît, si on a d’autres demandes, on fera d’autres dimensions », promet la commerciale. Cultures MARINES n°268 - juillet-août 2013 Il a fallu deux ans de gestation à Serge Dubois pour mettre au point cette machine. Inutile de dire que cette machine est faite pour traiter des gros volumes et qu’elle n’est pas à la portée de tous : elle coûte « entre 80 000 et 160 000 euros, indique prudemment Serge Dubois. Nous sommes positionnés sur les marchés de niche où il y a peu de concurrence ». Cette première mondiale est commercialisée depuis une petite année. Une première machine a été livrée chez Cultimer et celle présentée au salon Conchy pêche en mars devait être installée chez Mytilimer. Serge Dubois avait bon espoir d’en fabriquer d’autres. « Je suis satisfait du salon, j’ai eu de bons contacts. » Il avait le sentiment d’être venu présenter « un nouveau produit qui intéresse les producteurs de moules ». La société Bira commercialise par ailleurs une encocheuse-cireuse et une calibreuse qui a la particularité de pouvoir traiter à la fois du vendable et du demi-élevage. M. L.-L. http://www.mulot.fr

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