Cultures marines n°268 - (Page 6)

événement Actualité Le CNC est installé au 122 rue Javel, dans le 15e arrondissement de Paris. Surtout si la conchyliculture veut être présente sur tous les fronts. Expertise et polyvalence De plus les missions du CNC se sont élargies. Le Comité national est à présent le chef de file d’importants programmes français ou européens M. L.-L. ◗ Sébastien Chantereau : le secrétaire général « Le secrétaire général passe son temps à sauter du coq à l’âne », résume Goulven Brest. Ce que ne dément pas l’intéressé, Sébastien Chantereau. Ce dernier a débarqué au CNC en décembre 2004 pour s’occuper des questions environnementales et sanitaires. Il a pris le poste de secrétaire général lors du départ en retraite de l’ancien directeur, Martial Monnier, il y a tout juste un an. Sébastien Chantereau assure donc des missions d’organisation générale au sein du CNC mais il a néanmoins gardé ses spécificités environnement et sécurité sanitaire : « J’ai des casquettes multiples », insiste-t-il. comme les projets Euroshell ou Score. « Il y a beaucoup de choses à faire », assure Sébastien Chantereau. En plus du secrétaire général, du comptable et de la secrétaire, le CNC compte ainsi à présent un secrétaire général adjoint, également en charge des affaires européennes, un juriste, une chargée de communication, une personne qui s’occupe des affaires la Commission et le Parlement européens. C’est par exemple lui qui suit actuellement de près la réforme de la politique commune de la pêche qui comprend évidemment un volet aquaculture (lire également page 12). Il est aussi secrétaire général de l’association européenne des producteurs de mollusques et à ce titre promeut les intérêts généraux de la profession à l’échelon européen. Bruno Guillaumie a enfin en charge l’ingénierie financière du CNC, gère l’informatique et les bases de données, est administrateur du service social maritime, s’occupe des aspects de formation et de porter les demandes de labellisation. Lui aussi revêt plusieurs chapeaux ! Bruno Guillaumie a été recruté en mars 2003 au CNC pour s’occuper des affaires européennes. Il en est aujourd’hui le secrétaire général adjoint. Son poste reste très attaché aux relations avec 6 Cultures MARINES n°268 - juillet-août 2013 DR ◗ Bruno Guillaumie fait le lien avec l’Europe sociales et une autre pour coordonner le projet Euroshell. En prime, trois autres salariés du CNC travaillent en Vendée dans le cadre du programme Score : Ricardo Gonzales-Araya, chef de production, Guillaume Hullin, technicien, et Madeleine Breugnot arrivée en renfort au mois d’avril. Les rôles de chacun paraissent bien définis mais, comme dans toutes les petites équipes, les missions réelles sont plus larges. L’exemple type est le recouvrement de la cotisation professionnelle obligatoire dont le CNC a récupéré la gestion et qui peut occuper plusieurs salariés. « Au CNC, tout le monde peut être appelé à travailler sur autre chose que sur ses spécificités, affirme Goulven Brest, fin connaisseur du sujet après seize années de présidence de ce Comité national. On a même vu il n’y a pas très longtemps le juriste sur des concessions en train de mettre des huîtres en poche ! » Marion LARRONDE-LARRETCHE ◗ Charles-Louis Ponchy-Pommeret : juriste conchylicole M. L.-L. Le président du Comité national de la conchyliculture est souvent sur le devant de la scène. Mais il n’œuvre évidemment pas seul. Il peut compter sur les autres membres élus du CNC qui sont au nombre de 107 (55 titulaires et 52 suppléants) et sur les comités régionaux conchylicoles avec qui les relations sont beaucoup plus directes qu’avant. Il s’appuie aussi sur une équipe de onze salariés, basés à Paris et à Bouin. Le CNC a longtemps fonctionné avec trois permanents : un directeur, un comptable et un secrétaire. Jusqu’en 1997 pour être précis. Peu à peu l’équipe s’est étoffée, surtout au cours des quatre dernières années. Plusieurs raisons à cela. D’abord parce qu’il y a eu « une démultiplication des instances dans les administrations, note Sébastien Chantereau, le secrétaire général. Auparavant on avait aussi un ministre de tutelle. Aujourd’hui on a plusieurs ministres, plusieurs directeurs, plusieurs sous-directeurs… » Et beaucoup de réunions. Marion Larronde-Larretche Onze salariés à Paris et Bouin : l’autre face du CNC Charles-Louis Ponchy-Pommeret est arrivé au CNC comme juriste en juin 2012. Dans ce domaine, l’une des difficultés propre à la conchyliculture, selon le spécialiste de la question, est que cette activité est au croisement de différentes branches de droit. « La production est considérée sous fiscalité agricole mais elle se fait sur domaine public maritime qui a un statut très particulier puisqu’il est propriété de l’État, explique-t-il. Il y a aussi les questions commerciales et jusqu’au droit à l’image pour utiliser une photographie sur une bourriche. » Une partie de son travail est aussi de vérifier qu’en matière de droit, tous les conchyliculteurs français sont logés à la même ancienne, ce qui ne semble pas être le cas. « Pour un même texte, deux préfectures, deux directions départe-

Table des matières de la publication Cultures marines n°268

Cultures marines n°268