Cultures marines n°335 - 27

INNOVATIONS
bretagne nord
RÉGIONS 27
Besnard

Yad marine

Une table d'emballage circulaire
chine peut accueillir jusqu'à huit à dix opérateurs et son prix est d'environ 15 000 euros.
Également présentée sur le salon
Prome2r début mars à Saint-Malo, une
nouvelle version du crible en eau, portant
principalement sur le design de la cuve
et la présence d'une grande trappe rectangulaire qui rend le nettoyage plus aisé.
Les paniers en tôle perforée situés sous
la grille peuvent par ailleurs être retirés
sans outils. Le prix du crible varie entre
35 000 et 40 000 euros en fonction des
équipements.

La poche classique est suspendue à une table
traditionnelle, moyennant quelques petits
aménagements.

Marion Larronde-Larretche

Classiques, moulées ou paniers, Yad marine
propose trois types de poches à suspendre
sur des tables ostréicoles traditionnelles.
« Il faut juste qu'elles ne soient pas trop basses
et découper la barre du milieu pour permettre
à la poche de tourner complètement », précise
Corinne Raguenel, cogérante de l'entreprise. Car l'objectif est bien de favoriser le
mouvement. Un ﬂotteur peut être ajouté
à l'ensemble pour augmenter encore l'oscillation, notamment à certaines périodes
de l'année où la mer est moins agitée. Les
poches classiques, dans lesquelles un booster peut être ajouté, ou les poches moulées
ont été imaginées pour travailler le prégro.
« Le système permet de bien arrondir l'huître »,
souligne Corinne Raguenel. La poche panier a été davantage conçue pour la ﬁnition.
Elle existe à partir de la maille de 6 mm. Son
ouverture a été revue pour plus de facilité.
Pour permettre la ﬁxation sur la table,
des arceaux en inox viennent s'insérer dans
les poches, prolongés par des goupilles. Ces
goupilles viennent ensuite se clipser sur les
tubes eux-mêmes ﬁxés aux tables et un
élastique permet de sécuriser le tout. « Le
système est breveté », souligne Christophe
Callewaert, cogérant de Yad marine. « Cela
fait deux ans qu'on le teste sur nos parcs », complète Corinne Raguenel.

Huit à dix personnes
peuvent travailler
sur cette table
d'emballage.

Blanchet

Une barquette étanche
avec une déclinaison possible en fonction
des spéciﬁcités locales. Une pastille de
couleur, une rondelle de bois différencient
ainsi les huîtres d'Isigny de celles de SaintVaast dans la gamme Normandie alors que
« pour une raison de coût, reprend Florence
Blanchet, la boîte est la même pour tous ».
M. L.-L.

M. L.-L.

Les Roll'bag en phase de commercialisation. Ce système de poches

La barquette
étanche en bois
ne répondra
qu'à un marché
de niche.

M. L.-L.

'entreprise d'emballages Blanchet
propose une nouvelle barquette en
bois recouverte d'un film plastique à
l'intérieur pour éviter les fuites. Ce produit est évolutif. Il peut être collé plutôt
qu'agrafé, proposé avec un couvercle en
bois simple ou doublé d'un film plastique. Enfin, la barquette peut être équipée d'un opercule, avec vide possible à
l'intérieur.
« Nous avons déjà fait des essais sur des crevettes, des bulots cuits, des ﬁlets de poisson, des
moules, ça fonctionne », se réjouit Florence
Blanchet, P-DG de l'entreprise. Les moules
sont le produit le plus délicat à travailler
car le vide d'air nécessaire est important.
« Nous nous sommes équipés d'une operculeuse
que nous transportons chez nos clients si besoin
pour faire des essais », ajoute la dirigeante.
L'entreprise présentait également au
salon Prome2r sa nouvelle collection de
bourriches : un pack générique par bassin

M. L.-L.

arce qu'avec une table d'emballage
classique, les huîtres qui ne sont pas
interceptées par un opérateur tombent
sur un convoyeur de retour et repartent
dans le circuit, le fabricant Besnard propose
depuis peu une table d'emballage circulaire.
Les huîtres tournent ainsi en continu sur le
plateau supérieur de la machine. Quand la
bourriche est remplie, l'opérateur la pousse
simplement sur le plateau inférieur et elle
est récupérée par un petit convoyeur. « Il
n'y a pas de mouvement parasite », souligne
Antoine Besnard, technico-commercial en
charge du secteur coquillages. Cette ma-

Des poches suspendues

ﬂottantes ultra-robustes et présenté au
salon de Vannes 2018 [Cultures marines
n° 321] est à présent en vente, « après
deux ans d'essais », souligne Éric Marissal.
Quelque 5 000 casiers ont été mis à l'eau
au Portugal et en Normandie et ont
jusqu'ici résisté avec succès aux nombreuses tempêtes de l'hiver, d'après le
concepteur.
Cultures marines  n°335  Avril 2020

Cultures marines n°335

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