Produits de la mer - n°174 - juillet-août 2017 - 6

Actu ❘ LA VEILLE de PdM

Aquaculture

Sept insectes autorisés à partir du 1er juillet
Le règlement L 138/97 paru dans le journal officiel de l'Union européenne, applicable dès le 1er juillet 2017, autorise l'usage, dans les aliments aquacoles, de protéines issues d'insectes d'élevages sous conditions d'espèces et de pratiques d'élevage.
Seules sept espèces sont autorisées : les mouches soldat noire et
domestique (Hermetia illucens et Musca domestica), le tenebrion meunier dont la larve est plus connue sous le nom vers de farine et le
petit tenebrion mat (Tenebrio molitor et Alphitobius diaperinus), et trois
grillons : le domestique, le domestique tropical et celui des steppes
(Acheta domestica, gryllodes sigillatus et gryllus assimilis).
assimilis).
Côté technique d'élevage, le substrat utilisé dans l'alimentation des
insectes doit de préférence ne pas contenir de produits d'origine animale - mais des exceptions existent - et ne pas contenir de lisier, ni de
déchets de cuisine. À l'importation, un certificat sanitaire sera exigé.

Trafic de saumon
à Boulogne :
cinq ex-salariés
condamnés
Cinq anciens salariés
de l'entreprise boulonnaise Frais
embal, accusés d'avoir détourné
plusieurs tonnes de saumon
frais au sein de leur entreprise
entre 2014 et 2015, ont été
condamnés à des peines
de prison assorties de sursis
allant de six à 10 mois, le 8 juin.
Le préjudice pour Frais embal
est estimé à environ un million
d'euros.

pour en savoir +
pdm-seafoodmag.com

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PRODUITS DE LA MER N°174 JUILLET-AOÛT 2017

20 milliards de déficit pour l'UE

coles marines et continentales, durables.

Source : EUMOFA

gone et en outre-mer, de fermes aqua-

à favoriser le développement, dans l'Hexa-

Importation européenne en valeur
Exportation européenne en valeur
Déficit

Innovation

Virus

Planktonic cryogénise
le plancton

Alerte sur le tilapia

La société norvégienne fait partie des
finalistes de l'innovation de l'événement Aqua Nor, avec sa solution pour
alimenter les juvéniles avec du plancton
- larves de crustacés - vivant. Les larves
sont pêchées le long des côtes norvégiennes. Elles seront cryogénisées à l'hydrogène liquide dans des contenants
adaptés. Dégelées dans l'eau de mer,
elles retrouveront leur vitalité, le temps
d'être dégustées. Selon les écloseries,
cette alimentation réduirait notamment
les mortalités.

-25

ronnemental (Cese) appelle l'État français

si le Conseil économique, social et envi-

-20

de 4 milliards d'euros. Nulle surprise alors

-15

d'euros. La France y contribue à hauteur

-10

se détériorer pour s'établir à - 20 milliards

ciale européenne du secteur ne cesse de

0
-5

d'euros - , rien n'y fait. La balance commer-

gression - elles flirtent avec les 5 milliards

(en milliards d'euos)

péennes de produits de la mer en pro-

Balance commerciale européenne

échanges

des

l'intensification

intra-européens et des exportations euro-

Malgré

Cinq ans après les perquisitions
qui ont mis à jour un vaste
système de fraudes orchestré
par le fondateur des Mareyeurs
du sud-est et ses successeurs
pour un montant annuel proche
de 800 000 euros, le procès a eu
lieu au tribunal de Nice.
Le verdict est sévère : Jean-Marc
Le Pape et Pascal Blanc, PDG
et DG de l'entreprise au moment
des faits, ont été condamnés à
quatre ans de prison, dont deux
avec sursis, aménagées sous le
régime du bracelet électronique,
et à des amendes de 400 000
et 300 000 euros.
Les deux hommes ont aussi
l'interdiction définitive de gérer
une entreprise. Sur le banc des
prévenus se trouvaient une
cinquantaine de personnes -
restaurateurs, poissonniers, chefs
de rayon marée. Reconnues
coupables, elles ont été
condamnées à des amendes
allant de 800 à 36 000 € avec
parfois des peines de prison
avec sursis.

Condamnations
dans l'affaire
des « Mareyeurs
du sud-est ».

[ EN BREF ]

Les pisciculteurs de Colombie, d'Équateur, d'Égypte, d'Israël et de Thaïlande auraient déjà subi des pertes importantes, jusqu'à 90 % parfois, de leur production de tilapia.
En cause le virus TiLV (Tilapia lake Virus) qui décime les élevages. Ce virus, non dangereux pour l'homme selon la FAO,
risque de priver une partie de la planète d'un poisson très
consommé. La recherche se mobilise pour développer un
vaccin, notamment en Israël, et évaluer les risques de
l'épidémie.

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