produits de la mer - n°192 - Mai 2019 - 6

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Jean-François Furic
chasse le gaspi
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
(Ademe), l'industrie agroalimentaire génère chaque année 2,1 millions de tonnes de denrées perdues et gaspillées. Soit un manque
à gagner de 2,2 milliards d'euros.
Partant de ce constat, l'agence a
audité 19 entreprises françaises
volontaires en 2018. Pendant neuf
mois, ces sociétés ont bénéficié
d'un diagnostic des pertes et de
la mise en place d'un plan d'actions adapté à leur profil, ainsi que
d'un accompagnement. Parmi
elles, la conserverie Jean-François
Furic, située à Penmarc'h (Finistère),
a réduit les pertes de matière de
13,1 %. Par exemple, grâce à la
mise en place de bacs au sol, les
poissons qui tombent des lignes de
production sont récupérés. Le personnel a reçu une formation pour
mieux trier le poisson et de nouvelles voies de valorisation pour
certaines denrées vont être mises
en place d'ici un an.

Jean-François Furic
hunts down waste
According to the Environment
and Energy Management Agency
(ADEME), the agri-food industry
generates 2.1 million tons of lost
and wasted food items each year.
That is a shortfall of 2.2 billion euros.
Following this observation, the
agency audited 19 French voluntary
companies in 2018. For nine months,
these firms benefited from a loss diagnosis and the implementation of
an action plan adapted to their profile, as well as from support. Among
them, the Jean-François Furic canning company, located in Penmarc'h
(Finistère), reduced raw material
losses by 13.1%. For example, by
means of the installation of trays on
the ground, the fish falling from the
production lines are recovered. Staff
has been trained to better sort fish
and new ways of valorizing some
food products will be implemented
within a year.

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PRODUITS DE LA MER N°192 MAI 2019

Crevetticulture

5,25 millions de tonnes en 2020
Selon les prévisions du Goal (Global outlook for aquaculture leadership), la production mondiale de crevettes tropicales d'élevage pourrait dépasser 5 millions de tonnes cette année. Chiffre
sans doute un peu optimiste comparé aux estimations du panel crevettier du National fisheries institute américain qui table sur seulement 3,3 millions (lire page 58). À l'horizon 2020, le Goal annonce 5,25 millions de tonnes,
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en
à 77 % de la vannamei. L'Asie du sud-est et la Chine regroupent environ 60 %
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des apports. Le solde revient principalement à l'Amérique du Sud et à l'Inde, pays qui
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devraient connaître des croissances plus rapides que ceux d'Asie du sud-est.

Prawn farming

5.25 million tons in 2020
According to the GOAL (Global Outlook for Aquaculture Leadership) forecasts, global production of
farmed tropical prawn could exceed 5 million tons this year. This figure is probably a little optimistic
compared to the estimates of the panel of the American National Fisheries Institute, which is expecting
only 3.3 million (see page 58). By 2020, the GOAL announces 5.25 million tons, 77% of which is vannamei. Southeast Asia and China account for about 60% of the supply. The rest is coming mainly from
South America and India, countries which are expected to grow faster than those in Southeast Asia.

Étiquetage

Labelling

Mention « pêche électrique »

The "electric pulse
fishing" tag

L'association Poissonnier de France, les fileyeurs des Hautsde-France, le site chezmonpoissonnier.fr et l'ONG Bloom
réclament que la mention « pêche électrique » figure sur
les étiquettes des produits de la mer capturés par cette
technique qui sera interdite dans l'Union européenne en
2021. En attendant, la sole, la plie et d'autres poissons plats
pêchés au chalut électrique continueront à être vendus.
Les professionnels qui ont milité pour l'interdiction veulent
pouvoir répondre « aux clients très informés qui souhaitent
consommer de façon responsable », souligne l'association dans un courrier remis en propre à Didier Guillaume,
ministre français de l'Agriculture et de la Pêche.
Alors que la réglementation européenne impose d'indiquer au consommateur l'engin de pêche parmi les
autres mentions obligatoires, la pêche électrique sort du
champ des catégories d'engins. « Nous ne sommes pas
en mesure d'indiquer à nos clients qu'un produit provient
de la pêche électrique », soulignent Aldric Léonard, président de Poissonnier de France, et Christophe Castel, du
site chezmonpoissonnier.fr. Ils demandent aux autorités
européennes de faire figurer cette mention.

(Capture vidéo Le Monde)

[ IN THE NEWS ]

The Poissonnier de France association, the
netters of the Hauts-de-France region, the site
chezmonpoissonnier.fr and the Bloom NGO
ask for the words "electric fishing" to appear
on the labels of seafood products caught by
means of this fishing method, which will be
banned in the European Union by 2021. In
the meantime, sole, plaice and other flatfish
caught by electric trawl will continue to be
sold. The professionals who have campaigned for the ban want to be able to respond
"to very informed customers who wish to
consume responsibly," the association points
out in a letter sent to Didier Guillaume, French
Minister of Agriculture and Fisheries.
While European regulations require consumers to be informed of the fishing equipment among other mandatory information, electric pulse fishing remains outside
the scope of the equipment categories. "We
cannot tell our customers that a product
results from electric pulse fishing," underline
Aldric Léonard, president of Poissonnier de
France, and Christophe Castel, from the site
chezmonpoissonnier.fr. They would like the
Minister to ask the European authorities to
include this statement, alongside Stéphane
Pinto, representing the netters of the Hautsde-France region.

http://www.chezmonpoissonnier.fr http://www.chezmonpoissonnier.fr http://www.chezmonpoissonnier.fr http://www.chezmonpoissonnier.fr

produits de la mer - n°192 - Mai 2019

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