produits de la mer - n°198 - décembre-janvier 2019 - 21

Actu ❘ FOCUS NOUVELLE-AQUITAINE

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ÉCH S d'ENTREPRISES
La Fabrique chez Vincent : agréée !

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Vincent Storti, dirigeant
des poissonneries Chez Vincent

Nous venons de recevoir notre agrément sanitaire européen
définitif. » Vincent Storti, poissonnier à la tête de quatre établissements
à Léon, Hossegor, Gujan-Mestras et Bayonne, s'est lancé dans la
transformation. Son laboratoire de 400 m2, terminé fin 2018, est
désormais pleinement habilité. Les ventes de soupes et rillettes de
poisson, de mayonnaise et de sauce Bixente pour accompagner
moules et encornets, ont, elles, déjà bien débuté en France mais
aussi en Belgique chez Rob Market. « C'est notre premier client
à l'étranger », indique Vincent Storti qui commercialise
ses produits sous la marque La Fabrique chez Vincent.

Au Critt : une vraie dynamique de projets

En Nouvelle-Aquitaine, le Critt agroalimentaire de
La Rochelle accompagne plus d'une trentaine d'entreprises du
secteur aquatique : pisciculteurs, conchyliculteurs, mareyeurs,
transformateurs, poissonniers, fabricants d'aliments, organisations
professionnelles de pêche ou encore producteurs d'algues.
Nous soutenons le développement de produits pour permettre
aux entreprises de diversifier leurs gammes ou d'évoluer
vers du clean label. Nous nous impliquons aussi dans
l'optimisation de lignes de production et la mise en
place de nouveaux ateliers, dans les démarches RSE
ou encore la valorisation des coproduits. »
Bruno Le Fur, conseiller technologique
filière produits aquatiques au Critt

Batteleku renoue avec le battili de thon
Connue pour ses conserves artisanales de produits de la mer sous la marque
Jean de Luz, la conserverie Batteleku relance son cœur de longe
de thon germon, salé et séché, à l'origine de l'entreprise en
2003. « Nous avions arrêté la production faute de temps. Nous
avons aussi trouvé une entreprise au Pays basque espagnol
pour nous faire une prestation d'hyperbarisation. Une fois
sous vide, le produit sera soumis à une très forte pression
pour écraser toutes les bactéries et accroître la durée de
conservation », explique Jean-Hilaire de Bailliencourt.
Le nom battili, donné au produit, est inventé.
Jean-Hilaire de Bailliencourt,
fondateur et dirigeant de Batteleku
DR

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un dépôt neuf à Saint-Geours-de-Maremne,
dans les Landes. Cette plateforme logistique
remplacera celle de Capbreton, incluse dans
le rachat de Morillon Marée en 2015. De
quoi stimuler encore la croissance de l'entreprise. « Nous progressons ces dernières
années de 3 à 4 millions d'euros par an,
avec encore de la marge », indique Sophie
Méric qui table sur un chiffre d'affaires de
30 millions d'euros cette année pour près
de 100 salariés.
Leader des produits de la mer en
Nouvelle-Aquitaine et au-delà, Mericq est
aussi sur le chemin de la croissance. De
206 millions d'euros en 2015, son chiffre
d'affaires a grimpé à 292 millions d'euros en
2018 pour 700 collaborateurs. L'acquisition
de Béganton en 2016, dont la flotte est passée de trois à six caseyeurs depuis l'arrivée
à sa tête du groupe familial, puis le rachat
de Kermarée en 2018, expliquent en partie
cette hausse.
Alors que les apports diminuent dans les
criées françaises, Mericq, qui commercialise 49 000 tonnes de produits de la mer
par an dont 4 000 achetées dans les halles
à marée de l'Hexagone, sécurise ses approvisionnements par « des investissements
dans l'amont », souligne Wilfried Gonidec,
responsable communication. Engagé dans
une démarche RSE, le groupe a aussi œuvré
à améliorer les conditions de travail. « Les
recrutements peuvent s'avérer difficiles. Il
faut savoir être attractif et parvenir ensuite
à fidéliser. »
La Nouvelle-Aquitaine est aussi l'une
des places fortes d'Océalliance pour le
mareyage. Le groupe, dont le chiffre d'affaires s'élève à 200 millions d'euros pour
600 emplois en équivalent temps plein, y
détient Foro Marée, 50 millions d'euros de
résultat pour 100 salariés. « C'est l'une de
nos deux grosses sociétés avec Furic Marée
en Bretagne », indique Guénolé Merveilleux.
L'entreprise, dont l'atelier de transformation
agréé IFS high level se trouve à La Rochelle,
va bénéficier, en outre, d'une case de
mareyage neuve à La Cotinière, dans le
cadre de la construction du nouveau port de
pêche. Spécialisée dans l'export, où elle réalise 60 % de son résultat, Foro Marée entre
pleinement dans la stratégie du groupe de
se développer à l'international pour vendre
le poisson des criées françaises, où il s'approvisionne à 80 %. « Nous avons du potentiel
sur la France mais la consommation y est en
négatif sur le poisson traditionnel, explique
Guénolé Merveilleux. Nous travaillons donc
pour nous développer à l'export. » ■

PRODUITS DE LA MER N°198 DÉCEMBRE-JANVIER 2020

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produits de la mer - n°198 - décembre-janvier 2019

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