produits de la mer - n°199 - Février-Mars 2020 - 22

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BRETAGNE NORD ❘ Criée de Saint-Malo : Edeis développera les viviers

M€

Le budget prévu
pour le chantier
de la criée.

24 h/24
Des équipements
pourraient devenir
accessibles en
permanence.

Le développement de viviers, en partenariat avec la région Bretagne pour le
circuit d'eau de mer, figure donc parmi
les priorités du port. Le nouveau concessionnaire a également pris connaissance
des réflexions en cours sur le décorticage
industriel des araignées et soutient les
tests lancés par l'armateur malouin Loïc
Escoffier et l'entreprise Cinq Degrés Ouest.
Une réorganisation des ventes, à l'issue
de la saison de coquilles Saint-Jacques, est

également à l'étude. « Nous réfléchissons
aussi à l'ouverture de certains équipements 24 heures sur 24 mais cela nécessite d'en évaluer la nécessité et de l'intégrer dans les travaux. Il ne s'agit pas de
faire un trou dans un mur qui sera finalement démoli quelques mois plus tard lors
de la rénovation des bâtiments », détaille
Alexandre Lebrun.
Haude-Marie THOMAS

Jean-Baptiste Rible, le directeur
du port de Saint-Malo, et
Alexandre Lebrun, nouveau
directeur d'exploitation, souhaitent
notamment mieux valoriser l'araignée.

H.-M.T.

« La criée doit redevenir pleinement
fonctionnelle », commence JeanBaptiste Rible, le directeur du port de
Saint-Malo, passé de l'équipe de la
CCI à celle d'Edeis, nouveau concessionnaire depuis le 1er janvier 2020.
Un budget de 7 millions d'euros a été
fixé pour un chantier - d'aménagement
ou de remplacement des équipements en
place - qui devrait aboutir dans les trois
ans. « Et nous pouvons nous appuyer
pour cela sur une équipe de jeunes
patrons pêcheurs désireux de se réapproprier leur port et leur criée », apprécie Alexandre Lebrun, ancien directeur de
la criée de Quiberon et nouveau directeur
d'exploitation du port de Saint-Malo.
Concrètement, même si la phase de
concertation avec les différents acteurs
doit encore se poursuivre jusqu'à la fin
du premier trimestre, Edeis souhaite valoriser l'araignée. « Qui sait que Saint-Malo
est le premier port de débarque d'araignées au niveau européen ? », souligne
Jean-Baptiste Rible.

BRETAGNE SUD ❘ Les Gueules salées : le sur-mesure selon Sea U
bution) leurs services afin de les aider à
structurer leurs approvisionnements, en
s'appuyant sur les ressources halieutiques
de Bretagne sud mais aussi d'outre-mer.
« Notre cœur de métier est semblable
à celui d'un architecte, avance François
Denis. Nous construisons les projets de
nos clients et prospects, puis nous identifions les acteurs nécessaires à leur mise
en œuvre : criées, armements, pêcheurs,
mareyeurs, conditionneurs, transpormareye
Nous coordonnons alors les difféteurs. N
chaînons autour de trois critères : le
rents ch
sur-mesure, la qualité et la responsabilité
sur-mes
sociétale des entreprises. »
sociétal

B.T.

Entreprise créée en mai 2017 à Lorient
par Xavier Besancenot et François
Denis, deux experts en produits de la
mer, Sea U développe actuellement
une nouvelle offre de poisson à destination de la restauration gastronomique : les Gueules salées.
Anciens responsables sourcing chez
Halieutis, les deux associés proposent aux
professionnels de la restauration (mais
aussi de
et de la distride la transformation
transf

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PRODUITS DE LA MER N°199 FÉVRIER-MARS 2020

Xavier Besancenot et François
Denis, spécialisés dans le sourcing
des produits de la mer, lancent
une offre de service à destination
de la restauration gastronomique.

La quantité
de produits traités
l'an dernier par
Sea U pour
le démarrage
des Gueules salées.

70 %
Sea U
s'approvisionne
à 70 % sur le port
de Lorient.

En travaillant avec des acteurs importants de la distribution et de la transformation sur des missions très ciblées, le
savoir-faire de Sea U est monté aux oreilles
de plusieurs chefs de grandes tables et
enseignes prestigieuses, notamment éloignées du littoral, en particulier au sein du
réseau Relais et Châteaux. C'est ce nouveau créneau que la société souhaite
désormais développer, notamment grâce
au recrutement d'un commercial.
Comment ? En misant sur la saisonnalité,
la fraîcheur et une logistique rapide. « En
réactualisant cette idée de jardin de la mer
que véhiculent encore certains mareyeurs
traditionnels. Nous attachons beaucoup
d'importance à présenter ce tableau d'ensemble, l'histoire du produit mais aussi de
ces personnes qui le ramènent et le valorisent à terre. Nous misons aussi beaucoup
sur la performance de la chaîne logistique,
grâce notamment au service Chronofresh »,
reprend Xavier Besancenot.
Bertrand TARDIVEAU

produits de la mer - n°199 - Février-Mars 2020

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