produits de la mer - n°200 - Avril-mai 2020 - 132

Special feature ❘ GERMANY

Ils étaient présents au
They were present at the German
Malgré les tempêtes et le coronavirus, le Fish international, salon de l'industrie des produits de la mer
à Brême, a accueilli du 9 au 11 février plus de 10 000 visiteurs et 300 fournisseurs du monde entier.
Ils étaient là pour percer le marché allemand...

Christophe Massé, directeur export de Tournus équipement (à droite),
et Alexander Wever, son représentant en Allemagne.
Christophe Massé, export manager of Tournus équipement,
and Alexander Wever, his representative in Germany.

S.L.R.

Depuis 1982, on a installé 3 000 comptoirs en Allemagne. C'est notre premier
marché après la France, pour près de 20 % de nos ventes, suivi de la Belgique et l'Italie. Des poissonneries allemandes, des grossistes, des supermarchés comme Edeka ou
Globus, mettent jusqu'à 50 000 euros dans de grands étals, de vraies vitrines. Ils investissent plus que les Français. On a réalisé 33 mètres de comptoir chez un grossiste et
restaurateur à Hambourg. Et un étal circulaire à 100 000 euros,
très beau, en Suisse allemande, chez Pescador,
grossiste et poissonnier. Ils sont à verres droits
hauts, relevant, pour charger le poisson par
l'avant, et réfrigérés. En stand hybride, on
bascule d'un froid ventilé pour les poissons
fumés, salades, préparations de hareng...
à un froid statique pour le frais,
pour ne pas assécher le poisson.
Ou bien on crée des compartiments sur mesure distincts, avec
ou sans glace, nébulisation...
Plus à l'est, nous équipons des
clients russes.
Since 1982, 3,000 fish counters have been installed in Germany. It is our
largest market after France, for nearly 20% of our sales, followed by Belgium
and Italy. German fish shops, wholesalers and supermarkets like Edeka or Globus
spend up to 50,000 euros in large counters, real showcases. They invest more
than the French. A 33-metre counter has been set up at a wholesaler and restaurant in Hamburg. And a very beautiful 100,000 euro circular counter in Germanspeaking Switzerland at Pescador, a wholesaler and fishmonger. The counters
have high straight glass panels which can be opened to load the fish from the
front, and they are refrigerated. In hybrid stands, it is possible to switch from
ventilated cold for smoked fish, salads, herring preparations... to a static cold for
fresh fish, so as not to dry it. Or we create separate custom-made compartments,
with or without ice, nebulization... Further east, we equip Russian customers."

❘ 132 ❘ PRODUITS DE LA MER N°200 APRIL-MAY 2020

S.L.R.

Despite the storms and the corona virus
disease, Fish International, the trade fair for
the seafood industry in Bremen, welcomed more
than 10,000 visitors and 300 suppliers from all over
the world from the 9th to the 11th of February.
Their objective was to break into the German market...

Mark Heuer (WWF), Jorgen Skeide (Leroy Seafood),
Robert Pudelko (Kaufland), Gaëlle Husser (Veramaris)
et Thomas Grüter (Deutsche See).
Mark Heuer (WWF), Jorgen Skeide (Leroy Seafood),
Robert Pudelko (Kaufland), Gaëlle Husser (Veramaris)
and Thomas Grüter (Deutsche See).
Le saumon nourri à l'huile de microalgues Veramaris a été mis
en lumière lors du salon. Leroy Seafood, deuxième producteur en
Norvège, justifie ce choix par la nécessité de « limiter la pression
sur les stocks sauvages, et être sûrs d'avoir de la matière première
demain, explique Jorgen Skeide. Ça paiera à long terme. » Deutsche
See importe ce saumon en Allemagne : « La richesse en oméga 3 est
un vrai atout pour le public. » La chaîne de distribution allemande
Kaufland confirme, « même s'il faut accompagner ce produit
d'explications », souligne Robert Pudelko. « Pour compenser les
manques nutritionnels en EPA et DHA dans les populations, il n'y
a pas d'autre chemin que de trouver de nouvelles sources, appuie
Gaëlle Husser, et de les porter le long de la chaîne avec des partenariats. » « Ça fait totalement sens », valide Mark Heuer, du WWF.
Salmon fed with Veramaris microalgae oil was highlighted at the
show. Leroy seafood, the second largest producer in Norway, justifies this choice by the need to "limit the pressure on wild stocks,
and be sure to have raw material tomorrow," explains Jorgen
Skeide. "It will pay off in the long term". Deutsche see imports this
salmon into Germany: "The high level of Omega 3 is a real advantage for consumers." The German chain store Kaufland confirms,
"even if this product needs to be accompanied with explanations,"
Robert Pudelko underlines. "To compensate for the nutritional deficiencies in EPA and DHA in populations, there is no other way than
to find new sources," insists Gaëlle Husser, "and to carry them
along the chain by means of partnerships". "It really makes sense,"
says Mark Heuer of WWF.

produits de la mer - n°200 - Avril-mai 2020

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