Propos conclusifs1 Jean-François HUMBERT Notaire à Rennes Professeur associé à la Faculté de droit de Rennes 292. Avant de formuler quelques réflexions sur le sujet qui nous a occupés tout au long de cette journée, qu'il me soit déjà permis de remercier les intervenants. J'ai pour ma part été frappé par la clarté de leurs propos, qui révèle un travail assidu de préparation. Remercier aussi Monsieur le professeur Michel Grimaldi, qui a pris l'initiative de cette manifestation. Nous avons bien compris combien est remaniée la matière du droit des obligations. Les occasions de nous former ne seront jamais trop nombreuses. Remercier enfin le Defrénois qui a veillé avec le talent que nous lui connaissons à ce que ce colloque soit une réussite. La matière est ardue et les concepts évoqués et analysés sont complexes. Ils ne vous ont pas empêché pourtant d'avoir un regard intéressé, critique, et parfois contestataire des suggestions de réforme. Pour ma part, je veux souligner combien cette journée d'étude m'a paru instructive. L'impression d'ensemble qui peut être retirée des analyses et des commentaires de cette journée est une appréciation globalement positive et favorable de la réforme. En donnant à un notaire non pas le mot de la fin, mais la possibilité de tirer quelques enseignements de cette manifestation, son organisateur a bien voulu reconnaitre qu'une réforme du droit des obligations ne peut que retenir l'attention de ma profession. Car le contrat est au cœur de l'activité notariale. Et avoir en perspective la modernisation de cette matière ne peut donc que recueillir un écho a priori favorable du notariat. Pour quelles raisons le droit français devait-il réformer sa matière du droit des contrats ? 1. Sont reproduits les propos conclusifs du Président Humbert tenus à l'issue du colloque du 14 octobre 2016, rappelés ci-dessus (v. avant-propos).