L''UuIENCE EST LEeÉEe... - Chez mon père... ou chez ma tante. - Vous êtes prêt à aller voir un psychiatre ? - Oui... Trois ans de prison et mise à l'épreuve Le procureur fait observer que le préjudice réel de la victime ne pourra être évalué qu'au bout de plusieurs mois, voire de plusieurs années, libre à elle de le faire valoir devant les tribunaux civils. « Il a sans doute eu un sursaut de conscience pour éviter des années de prison », souligne-t-il. Face à ce qu'il qualifie de « risque d'escalade dans la violence », le représentant du ministère public « n'a pas d'autre choix que de requérir une peine de trois ans de prison ». L'avocat de la défense va s'employer à ranimer la seule graine fertile du dossier. « Mon client est à l'initiative de la procédure et n'esquive pas sa responsabilité. (...) Il a un projet thérapeutique et se met à genoux devant vous. (...) Trois ans de prison : que va-t-il en retirer ? Ce n'est pas dans cet univers qu'il se réinsérera. Il attend de vous que vous l'aidiez à s'en sortir. » Dans sa grande mansuétude, le tribunal lui infligera trois ans de prison assortis d'une mise à l'épreuve pendant trois ans. Maintenu en détention, l'homme devra dès sa sortie de prison rechercher un emploi et suivre des soins psychiatriques. Il ne devra en aucun cas succomber à la tentation d'approcher la victime, et même franchir le seuil du 15e arrondissement parisien où réside cette dernière. 99