CHAPITRE 2 - La liberté de choisir la structure juridique c) Avantages et limites Les avantages Les limites * Des démarches constitutives très simples. Il suffit de s'inscrire auprès d'un CFE (Centre de formalités des entreprises) ou d'effectuer une déclaration à l'Urssaf lorsque l'activité envisagée est libérale. * Simplicité de fonctionnement : liberté d'action du chef d'entreprise et les obligations comptables sont réduites. * L'engagement financier est fonction des investissements et du besoin en fonds de roulement prévisionnel de la start-up. * L'entrepreneur individuel dispose d'un choix entre trois structures juridiques : l'entreprise individuelle de droit commun (EIRL), la structure sociétaire (EURL) ou la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU). * La responsabilité est indéfinie en ce qui concerne les dettes professionnelles et ce sur l'ensemble de son patrimoine personnel (à l'exception de la résidence principale). * Les capacités d'autofinancement de l'entreprise en développement. * Les activités à risque (ex. : domaine de la santé). Pour aller plus loin Si le créateur de la start-up ne peut ou ne souhaite plus poursuivre son activité, il y a lieu d'envisager la transmission de l'activité. Plusieurs possibilités s'offrent à lui sur le plan juridique : - la cession du fonds (commerçants/artisans) ou de la clientèle (professions libérales) ; - la mise en location-gérance ; - l'apport en société. ■ Le régime spécifique de la micro-entreprise a) Caractéristiques essentielles Le statut de micro-entrepreneur (auparavant auto-entrepreneur) ne constitue pas une forme juridique d'entreprise. En effet, le micro-entrepreneur exerce avec le statut juridique de 25