L' ESSENTIEL 158 4 DU C ONTRÔLE DE GESTION Le contrôle du budget de trésorerie Le contrôle budgétaire consiste à confronter : - les encaissements et décaissements réels provenant de la comptabilité générale ; - aux prévisions issues du budget et du plan de trésorerie. Il peut être mené de la manière suivante : Causes des écar t s déf avorables Écarts sur autres budgets Les écarts sur autres budgets se répercutent sur le budget de trésorerie. Un écart défavorable sur les ventes entraîne un écart défavorable sur les encaissements. Écarts sur les décalages de paiement Le non-respect des délais de paiement par les clients ; le retard sur l'obtention de fonds (apport en capital, subvention, emprunt...). Écarts sur les conditions bancaires L'augmentation des taux d'intérêt ; l'augmentation des frais de traitement ; la diminution du découvert bancaire autorisé... Analyser les écarts sur encaissements et décaissements Entreprendre des actions correctives En fonction de la cause des écarts. Par exemple : mettre au point une relance clients efficace, revoir les prévisions de dépenses, renégocier les conditions bancaires... Les prévisions de trésorerie peuvent être corrigées et donc actualisées à la suite du contrôle de trésorerie effectué sur les premiers mois, pour mieux les adapter à la réalité. Un budget de trésorerie actualisé au fur et à mesure, par jour ou par semaine, s'intitule budget glissant. Il permet de repérer rapidement les décalages entre les flux réalisés et les prévisions, d'anticiper les difficultés et de réajuster les flux de trésorerie en conséquence.