Légalité externe : ensemble des moyens invoqués par le requérant concernant la forme de l'acte administratif contesté (compétence selon la matière de l'auteur ou compétence dans le temps ou selon le lieu) et la procédure suivie pour l'adopter (procédure applicable, avis à recueillir ou non, procédure contradictoire ou non). Depuis le grand arrêt Danthony de 2011, un vice affectant le déroulement d'une procédure administrative préalable n'entache d'illégalité la décision prise que s'il prive le requérant d'une garantie ou a joué un rôle important dans la prise de décision. Luttant contre le « fétichisme de la forme », cette jurisprudence permet d'éviter le blocage de l'action administrative par l'invocation de griefs relatifs à des erreurs de procédure ou de forme ne revêtant pas un caractère substantiel dans le processus d'édiction de l'acte ou ne portant pas atteinte à une garantie au sens de la décision Danthony. Légalité interne : ensemble des moyens invoqués par un requérant concernant la légalité intrinsèque de l'acte administratif. Le juge contrôle la légalité de l'expression de la volonté administratif : contrôle des motifs de fait et des motifs de droit fondant la décision. Il contrôle également la violation de la loi et censure l'éventuel détournement de pouvoir amenant une autorité administrative à exercer un pouvoir dans un but autre que celui qui est prévu par le texte. Liberté d'expression et de réunion : ces deux libertés fondamentales sont liées. L'exercice de la liberté d'expression est, en effet, une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des autres droits et libertés. Le juge des référés-libertés (voir Référé-liberté) vérifie que les atteintes 56