destinées à couvrir le champ croissant des compétences attribuées à l'Union et rassemblant les ministres compétents dans le domaine correspondant (notamment le « Conseil affaires étrangères » et le « Conseil législatif et des affaires générales »). Conseil (UE) / Double présidence : depuis le traité de Lisbonne, la présidence du Conseil est marquée par une dualité. 1/ Le vieux principe inauguré dès les traités de base de la présidence semestrielle tournante de chacun des États membres de l'UE est maintenu pour les formations du Conseil autres que le Conseil des Affaires étrangères. En fonction d'une liste préfixée à l'unanimité lors des derniers élargissements (Malte puis Estonie en 2017, Bulgarie puis Autriche en 2018), petits et grands pays assument la fonction présidentielle sur un pied d'égalité. En réalité, pour assurer à la fois une continuité des priorités et une meilleure crédibilité extérieure, la présidence est assurée par groupes successifs de trois États pour une période de dix-huit mois (la « troïka » ou le « trio ») associant la présidence en cours à celle qui la précédait et à celle qui lui succédera. 2/ L'originale stabilité de la présidence du Conseil Affaires étrangères vient de sa nomination pour cinq ans par le Conseil européen à la majorité qualifiée, avec l'accord du président de la Commission. La singularité du poste vient de son hybridité, car il appartient à la fois au Conseil mais également à la Commission, par sa vice-présidence, en charge des relations extérieures chargée de veiller à la cohérence de l'action internationale de l'Union. Droit de l'UE et de quelques autres organisations de l'Europe