Les modalités de révision que peut prévoir la convention initiale en cas de survenance de l'une des causes de révision peuvent être les suivantes : - la mise en place d'un nouvel échéancier ; - la diminution de la prestation compensatoire lorsque celle-ci est établie sous forme de rente ; - la modification des stipulations de la convention relatives à la contribution à l'éducation et à l'entretien des enfants ; - la saisine du juge aux affaires familiales afin que celui-ci décide des modalités de révision ou uniquement afin qu'il tranche les désaccords éventuels. La révision concerne principalement la prestation compensatoire, la contribution à l'entretien des enfants et les modalités de l'autorité parentale. La modification de la pension alimentair La circulaire du 26 janvier 2017 précise que la pension alimentaire est réévaluée automatiquement aux dates prévues par les parties dans leur convention, en fonction de l'indice retenu. Le nouveau montant de la pension doit être calculé selon la formule suivante : Pension revalorisée = Montant initial de la pension alimentaire x nouvel indice Indice initial au jour de l'attribution de la pension À défaut d'accord, la révision de la pension alimentaire peut être demandée, en produisant des pièces justificatives, devant le juge aux affa res familiales du tribunal de grande instance du lieu où réside l'époux créancier ou qui assume à titre principal la charge des enfants. La modification des modalités d'exercice de l'autorité parentale La modification des modalités d'exercice de l'autorité parentale peut être réalisée par deux moyens : - les époux peuvent élaborer un accord qui pourra être validé par le juge qui lui donnera ainsi force exécutoire. L'article 373-2-7 du Code civil prévoit en effet que « Les parents peuvent saisir le juge aux affaires familiales afin de faire homologuer la convention par laquelle ils organisent les modalités d'exercice de l'autorité parentale et fixent la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant. Le juge homologue la convention sauf s'il constate qu'elle ne préserve pas suffisammen l'intérêt de l'enfant ou que le consentement des parents n'a pas été donné librement ». Cette homologation peut être faite en l'absence d'audience, en application du décret du 28 décembre 2016 ; L'évolution de la convention de divorce