Première solution : application du régime micro-foncier. Le montant des recettes encaissées étant inférieures à 15 000 €, ce régime est applicable. Il va permettre au contribuable de bénéficier d'un abattement forfaitaire de 30 % sur le montant total des recettes encaissées. Recettes encaissées 12 600 € Abattement de 30 % 3 780 € Revenus fonciers nets imposables 8 820 € La TEOM n'est pas prise en compte car elle ne constitue ni une charge, ni une recette. Elle est à la charge du locataire pour le compte du propriétaire. Les charges ne sont pas prises en compte car le contribuable bénéficie en contrepartie d'un abattement forfaitaire de 30 % qui les couvrent. Deuxième solution : application du régime réel normal. Dans le cadre de l'application de ce deuxième régime, il n'est pas tenu compte d'un abattement forfaitaire de 30 %, mais de l'ensemble des charges réellement supportées par le contribuable. Recettes encaissées 12 600 € Déduction forfaitaire de 20 € pour frais de gestion 20 € Taxe foncière 800 € Prime d'assurance des loyers impayés Revenus fonciers nets imposables 450 € 11 330 € Choix du régime à choisir : nous choisirons l'option pour le régime micro-foncier car ce dernier permet d'imposer le revenu foncier net le plus faible, soit 8 820 €. Remarque : les charges déductibles doivent être justifiées, être payées au cours de l'année, se rapporter à des immeubles dont les revenus sont imposables et être relatives à des dépenses à la charge du propriétaire. Précision : un excès de dépenses par rapport aux recettes foncières peut entraîner un déficit foncier. Le déficit foncier maximum déductible du revenu global est de 10 700 € ou 15 300 € lorsqu'un déficit provient d'un logement qui bénéficie de la déduction au titre de l'amortissement dit « Perissol » (pour la partie qui ne provient pas d'intérêts d'emprunts). La partie du déficit foncier provenant des intérêts d'emprunt est reportable sur les revenus fonciers de même nature pendant les 10 années suivantes. 28