Exos LMD - Note de synthèse - 1re - 44

44

NOTE DE SYNTHÈSE

Corrigé
L'intelligence artificielle est un dispositif mécanique offrant la possibilité d'accomplir des
tâches en autonomie de décision (doc. 8) grâce à une capacité cognitive (doc. 4).
L'intelligence artificielle pour l'humain (I) s'accompagne d'une avancée vers l'humain (II).
I. L'intelligence artificielle pour l'humain
L'intelligence artificielle est autant une aide pour l'humain (A) qu'un danger (B).
A. Une aide pour l'humain
Mécaniques capables de réaliser des tâches en autonomie de décision (doc. 8), les robots
ont été créés par le développement de puissants algorithmes (doc. 5). Cette forme d'intelligence artificielle aide l'humain dans sa vie quotidienne (doc. 8) puisque le robot peut
accomplir des tâches éducatives, domestiques, logistiques et même militaires (doc. 8).
L'intelligence artificielle permet également de rendre la voiture autonome (doc. 3 et 6) et,
dans le domaine médical, les robots permettent non seulement une chirurgie robotique
(doc. 9 et 10) mais aussi un suivi du patient en tant qu'auxiliaire de vie (doc. 8).
L'intelligence artificielle est également présente dans le domaine de la justice (doc. 2 et 5).
Certains logiciels sont capables d'aboutir aux mêmes décisions que celles rendues par la
Cour européenne des Droits de l'Homme (doc. 5, 10 et 11). L'intelligence artificielle
permet ainsi d'anticiper le résultat d'un contentieux en analysant de manière extrêmement
rapide une masse de jurisprudence (doc. 5). Non seulement le temps de recherche jurisprudentielle effectué par l'avocat est réduit (doc. 2 et 5), mais le logiciel a la capacité de l'aider
à hiérarchiser les arguments les plus pertinents et d'évaluer les montants des indemnités
(doc. 2, 5 et 7). En rendant possible la justice prédictive, l'intelligence artificielle permet
non seulement un désengorgement des tribunaux mais également une baisse du risque
d'erreur et de partialité des juges face aux discriminations (doc. 11).
B. Un danger pour l'humain
Si l'intelligence artificielle ne remplace pas l'intelligence humaine qui est à son origine
(doc. 9) sa capacité à dépasser l'intelligence humaine inquiète (doc. 9). Plus largement,
l'intelligence artificielle est susceptible d'avoir un impact négatif sur les méthodes de
travail et, par ricochet, sur l'emploi (doc. 1 et 4). La justice prédictive en est un exemple
puisque le rôle du juge y serait réduit alors qu'il doit garder la maîtrise de la décision et
des algorithmes (doc. 7 et 11). L'intelligence ne doit pas aboutir à une rédaction automatique des décisions, elle doit simplement aider la justice à être plus efficace et, par conséquent, à être de plus grande qualité (doc. 2).
La protection des données personnelles collectées par les robots ou les logiciels suscitent
une autre forme d'inquiétude, en particulier lorsque ces informations concernent la vie
privée (doc. 4, 6 et 8). Pour remédier à cette inquiétude, la création d'un code de conduite
éthique fondé sur le volontariat et la création d'une agence européenne pour la robotique
et l'intelligence artificielle est envisagée afin de fournir aux autorités publiques une expertise éthique et réglementaire (doc. 1 et 4). Ce code de conduite est d'autant plus intéressant que, le robot, autonome, peut échapper à son créateur (doc. 8) et générer un
dommage.
II. L'intelligence artificielle vers l'humain
L'intelligence artificielle tend vers l'humain au point de devenir personnifiée (A) et par
conséquent responsabilisée (B).
Table des matières de la publication Exos LMD - Note de synthèse - 1re
