Terminons modestement : d'après le site visualcapitalist.com, on constate que plus de la moitié des 100 premiers sites mondiaux sont américains, la France y fait pâle figure et son seul site en position 54 est... la version française de Google. Le e-commerce s'envole Oxatis, en partenariat avec la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et le cabinet Ernst & Young, a communiqué les résultats de son enquête 2018 dédiée à l'activité e-commerce des PME. Reprenons tout simplement une partie de leur communiqué très clair. Quelques chiffres nous intéressent particulièrement : * 83 % des sites e-commerce sont rentables ou à l'équilibre ; * 45 % des e-commerçants sont implantés dans les communes de moins de 20 000 habitants (ce qui prouve que ce n'est pas seulement une affaire de grandes villes) ; * 80 % des commerçants traditionnels qui disposent également d'un site de vente en ligne constatent un impact positif du web sur les visites et les ventes en magasin. Si la très grande majorité des e-commerces sont rentables ou à l'équilibre en 2018, il faut souligner qu'un peu plus d'un e-commerce sur deux est rentable, les autres étant au mieux à l'équilibre (donc près d'un sur trois) ou en perte. La proportion des bénéficiaires progresse fort depuis quelques années. Notons également que le commerce professionnel, dit B2B (business to business), est encore mieux placé et devrait représenter 200 milliards d'euros à l'horizon 2020, plus du double de l'actuel commerce de détail en France sur Internet. La grande majorité des commerçants constatent que leur fréquentation (physique) augmente après que le client potentiel ait consulté le site. 30 L'étude fait également ressortir le duo gagnant qu'est le commerce physique associé à un e-commerce. Il en ressort une progression du chiffre d'affaires dehttp://www.visualcapitalist.com