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LES ANNONCES IMMOBILIÈRES
Il existe encore quelques points techniques intéressants à connaître et relativement applicables par
le commercial directement. Rappelons que la taille, la clarté et la convivialité sont tous des facteurs
décisifs dans le domaine de l'immobilier. Même si les images ne vont pas vendre toutes seules une
maison, elles doivent transmettre facilement au lecteur tous les atouts d'un espace. Il y a un sujet
autour des contre-jours qui peuvent souvent poser problème. La solution est de les surexposer. Le
fonctionnement du capteur numérique est simple : en mode automatique, la cellule qui mesure la
lumière reçue sur l'ensemble de la scène se base sur un gris moyen pour établir la bonne exposition, c'est-à-dire la bonne quantité de lumière, à envoyer au capteur numérique. Si le contraste
de l'image est faible, c'est-à-dire que la luminosité est à peu près équivalente partout, alors la
photo résultante est souvent bien exposée. C'est le cas lorsqu'une photo est faite en plein soleil,
complètement à l'ombre dans une forêt ou tout simplement dans une pièce sans fenêtre. Lorsqu'il
convient d'inclure une ou plusieurs baies vitrées dans la photo, les choses se compliquent : si la
photo est prise de façon lambda, elle apparaîtra sous-exposée, c'est-à-dire beaucoup trop sombre.
C'est tout à fait logique : le capteur recevant trop de lumière sur une partie de l'image - celle provenant des baies vitrées avec la lumière extérieure en l'occurrence - va indiquer à l'appareil qu'il
faut faire entrer moins de lumière sur le capteur, et l'image paraîtra trop sombre. Pour donner la
parade à cette mesure, rien de plus simple : il faut surexposer l'image. Pour cela, deux solutions ;
utiliser un temps de pose plus long que prévu par la mesure, ou ouvrir l'objectif un voire deux
diaphragmes au-dessus de celle-ci. Cela permet de faire entrer deux à quatre fois plus de lumière.
Avec un smartphone, il existe une solution de secours : l'endroit de la mise au point et la mesure
de lumière peuvent être personnalisés. Pour cela, il suffit de cliquer sur une zone de mur blanc
à l'intérieur de la pièce et la luminosité va automatiquement remonter : la cellule prend alors en
compte la mesure à partir de la quantité de lumière présente à l'intérieur de la pièce.
Concernant la mise au point, l'idéal est d'avoir un maximum de détails, donc un maximum de netteté dans l'image. Avec un smartphone, il n'y a pas vraiment le choix. Une autre question se pose
en ce qui concerne les photos immobilières, c'est l'utilisation d'un trépied. Si le trépied comporte
plusieurs avantages techniques indéniables, il n'est pas forcément le bienvenu dans la valise de
l'agent immobilier. En suivant les conseils précédents et avec un peu de créativité, les photos de
l'agence peuvent déjà être qualitatives. De plus, la plupart des smartphones et appareils photos
comprennent un système de stabilisation, qu'il soit optique ou numérique. Il est donc peu probable
de réaliser une photo floue, à moins de manquer cruellement de lumière. Le trépied comporte tout
de même plusieurs avantages importants pour aller plus loin :
- il permet une meilleure stabilisation de l'appareil photo, qui permet de travailler avec une grande
profondeur de champ. Cela offrira aux prises de vues un excellent piqué, c'est-à-dire une sensation de netteté, car la mise au point couvrira toute la pièce ;
- les expositions pourront aussi être plus longues, en particulier lorsque la pièce photographiée
est sombre.
Pour aller plus loin dans la présentation visuelle du bien, il faut penser à la série d'images comme
à une belle histoire : les images doivent se succéder dans un ordre logique et prendre des airs
de découverte renfermant de belles surprises. Pour cela, il faut bien sûr commencer par l'atout
charme du bien : cela peut être la piscine, une véranda, une cheminée, ou même simplement une
belle pièce à vivre. Pour les photos suivantes, il est recommandé de multiplier les clichés dans une
même pièce. Il convient de réaliser par exemple une photo d'ensemble, puis un plan moyen avant
d'enchaîner sur un ou plusieurs détails qui ajoutent de la vie tout autant que de l'intérêt au bien
photographié. Le nombre de photos à publier est un peu comme le texte de l'annonce. Aujourd'hui,
le prospect attend une information complète. Il sera donc comblé de trouver plusieurs dizaines de
photographies immobilières sur une annonce. Ici par exemple, il y en a soixante-quatre :

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