Guide p r at i q u e d e l a v a l o r i s at i o n d ' u n e p m e Comme la plupart des éléments d'actifs inscrits au bilan, il n'est pas revalorisé à sa juste valeur économique. Il constitue donc une mesure imparfaite de l'immatériel de l'entreprise. Dans une démarche de recherche du goodwill, il devra être extrait du bilan pour éviter une double comptabilisation de l'immatériel. Contrairement au fonds commercial, le fonds de commerce n'est pas une donnée comptable et englobe les éléments d'actifs matériels et immatériels nécessaires à l'activité. Le goodwill comptable ou écart d'acquisition prend son sens dans des opérations de M&A (acquisition d'entreprises et consolidation). Il représente la différence entre le prix d'acquisition et l'actif net réévalué de la société acquise (i.e., les capitaux propres réévalués intégrant les plus ou moins values latentes). Il est une écriture comptable qui trouve sa justification dans le surcoût payé par la société mère. En effet, dans une grande majorité de cas, le prix est largement supérieur à la valeur du bilan stricto sensu de la société acquise (sinon badwill). Le goodwill et la valeur fondamentale Le calcul de cette survaleur est donc une tâche hautement complexe et aléatoire. Cette méthode du goodwill s'efforce de corriger les défauts de la méthode patrimoniale qui valorise mal l'immatériel. Elle vise à intégrer les flux futurs générés par cet actif. Mais elle n'en reste pas moins une méthode mixte mélangeant à la fois une vision du passé (le bilan), du présent (la réévaluation) et du futur (la survaleur). 72