Les Carrés Rouge - L'essentiel du Private Equity et des LBO - 6e - 46

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L'ESSENTIEL DU PRIVATE EQUITY ET DES LBO
Les Business Angels sont des personnes physiques qui ont des parcours et des statuts assez différents,
pouvant toutefois être regroupés selon trois grands profils :
- le jeune entrepreneur, âgé de 35 à 45 ans qui a réussi en affaires, a revendu son entreprise
et souhaite à la fois investir (entre 50 000 et 500 000 €) et recommencer à entreprendre en participant
à un nouveau projet ;
- l'entrepreneur ou cadre senior entre 45 et 65 ans qui veut accroître le rendement d'une fraction
de son patrimoine (5 000 à 50 000 € et plus) et qui souhaite aider de jeunes entrepreneurs ;
- le membre d'un groupement d'investisseurs familiaux (Family Offices) ou communautaires dont
les capacités d'intervention peuvent être très importantes (plusieurs centaines de milliers d'euros)
et guidées par des motivations non exclusivement économiques.
Les Business Angels se regroupent pour investir dans des entreprises innovantes, avec des prévisions
de forte croissance et présentant un potentiel élevé de plus-value à la sortie. La sélection
des entreprises se fait principalement sur leur caractère « innovant » et ne s'applique pas qu'à
leur capacité d'innovation technologique (5% des projets financés). L'innovation désigne donc
plus largement ce qui est nouveau et différent de ce qui existe déjà en matière technique ou
commerciale, et peut correspondre aussi à un marché de niche. En finançant une entreprise, le
capital risqueur apporte plus qu'une part de son patrimoine personnel, il lui fait partager son
expertise, son expérience, son réseau relationnel et lui consacre du temps pour accompagner et
conseiller le créateur.
L'activité des Business Angels est réalisée à travers trois principales formes de structures organisées
en réseaux :
- les réseaux associatifs ayant pour vocation de mettre en relation les entrepreneurs et les investisseurs
en organisant à intervalles réguliers des réunions de présentation de projets sélectionnés
à des investisseurs potentiels ;
- les réseaux de sociétés d'investissement, structurées sous la forme de SA ou SAS, financent
des entreprises pour des montants beaucoup plus élevés que les associations. Elles font bénéficier
leurs membres de réductions d'impôt sur la fortune ou sur les personnes physiques lorsque
la holding investit dans le capital de PME éligibles. Les plus-values à la sortie peuvent en outre
être exonérées de l'impôt pour les sociétés ayant opté pour l'option fiscale SCR (Société de
capital-risque). Certaines de ces entreprises optent pour une organisation mixte : une société
d'investissement, gage de rigueur et de puissance d'intervention, et une association, vecteur de
souplesse dans les contributions et de variété des participants ;
- les clubs d'investisseurs sont des structures informelles qui regroupent des capital risqueurs
ayant les mêmes affinités et expériences. Leurs capacités d'intervention et leur dynamisme sont
généralement difficiles à apprécier du fait de la volontaire discrétion de leurs membres.
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