Chapitre L'ANALYSE PAR LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIE Vous développerez ainsi les compétences suivantes : - Distinguer tableau de financement et tableau de flux de trésorerie ; - Identifier le rôle de la trésorerie dans le risque de défaillance ; - Construire le tableau de financement du Plan comptable général ; - Construire un tableau de flux de trésorerie selon la méthode directe ou indirecte ; - Justifier les retraitements des tableaux de flux ; - Conduire un diagnostic à partir des tableaux de flux. I Les finalités Les tableaux de flux de trésorerie relèvent d'une approche dynamique et renseignent sur l'origine des flux monétaires d'une période. Ils regroupent l'ensemble des flux réels, c'est-à-dire les encaissements et décaissements d'un exercice, et mettent ainsi en évidence la différence entre chiffre d'affaires, résultat et trésorerie. Leur objectif est de vérifier le maintien de l'équilibre global entre recettes et dépenses ; toute rupture prolongée de cet équilibre peut conduire à la cessation de paiement. Ils sont centrés sur la trésorerie, reconnue comme l'un des meilleurs indicateurs de risques ; ils permettent ainsi de prévenir le risque de cessation de paiement, en considérant la trésorerie comme un facteur clé de la pérennité de l'entreprise. Les tableaux de flux de trésorerie sont donc un outil de prévention du risque de défaillance. Ils permettent d'analyser la capacité de l'entreprise à dégager des flux de trésorerie par ses opérations d'exploitation au sens large, les emplois qui ont été faits de cette trésorerie et les ressources auxquelles l'entreprise a dû avoir recours. Ils sont établis dans la lignée des normes internationales, ce qui facilite l'établissement de tableaux consolidés et l'analyse financière pour les entreprises internationales. 7 Selon le programme officiel de l'examen, ce chapitre va vous permettre d'analyser en dynamique les flux de fonds et de trésorerie pour juger de l'aptitude de l'entreprise à honorer ses engagements ainsi qu'à prévenir les éventuelles défaillances. 125