Chapitre 10 - Investissement et désinvestissement F La détermination des flux de trésorerie d'exploitation Le tableau des flux de trésorerie d'exploitation (FTE) se présente comme suit pour un projet d'investissement réalisé en début d'année N+1 : Éléments Début N+1 Capacité d'autofinancement + Valeur vénale nette d'IS des immobilisations anciennes cédées + Récupération du BFRE + Valeur résiduelle (VR) - (Investissement + Frais d'acquisition activables + Coût d'opportunité) - Variation du BFRE FTE G Le taux d'actualisation Table des abréviations : Rc = Coût des capitaux propres Rd = Coût de la dette CP + DF = Valeur globale de l'entreprise (VGE) βt = Bêta des titres de la société Prime de risqué = E(Rm) - Rs CP = Capitaux propres DF = Dettes financières Rs = Taux sans risque βd = Bêta de la dette E(Rm) = Rentabilité espérée du marché Le taux d'actualisation retenu ou taux de rejet est le taux minimum exigé (espéré, attendu) par les actionnaires, compte tenu du risque encouru. Il constitue le plancher pour lequel l'entreprise accepte ou rejette le projet. Il doit en effet être supérieur ou égal au coût du financement du projet d'investissement. Si le projet est très risqué, les actionnaires exigeront un taux d'actualisation supérieur au coût des capitaux, la différence représentant une prime de risque qui rémunère le risque pris. 1 Le niveau de risque du projet correspond au risque de l'entreprise prise dans son ensemble et le financement du projet ne modifie pas la structure de financement existante Si le projet est proche de ce que fait déjà l'entreprise et supporte un risque identique à celui de l'activité actuelle de l'entreprise, et si son financement ne modifie pas sensiblement la structure financière existante, le taux d'actualisation retenu est le coût du capital correspondant au coût moyen pondéré de l'ensemble des capitaux mis à disposition de l'entreprise par ses actionnaires et ses prêteurs (CMPC) : 177 + + + - - FTE1 - FTE2 - FTE3 FTEn Fin N+1 + ... + Fin du projet +