76 L'ESSENTIEL DES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES IFRS aux critères généraux de comptabilisation précités (cas des remplacements partiels et des inspections majeures) sinon elles sont enregistrées en charge de l'exercice comme cela est le cas des dépenses d'entretien courant. Exemple Une entreprise acquiert : - une machine A pour un prix de 300 k€ payé pour moitié au comptant et pour l'autre moitié avec un différé sur 2 ans au taux d'intérêt de 5% ; - une machine B au prix de 250 k€ bénéficiant d'une subvention publique d'investissement à hauteur de 50 k€. Les frais d'acquisition s'élèvent à 15 k€ ; - une machine C au prix de 100 k€ payé comptant dans leur intégralité moyennant l'obtention d'un escompte de règlement de 5%, soit 5 k€. Les coûts d'entrée des différentes machines sont les suivants : Machine A : 150 k€ au comptant + valeur actualisée à 5% de 150 k€ payables dans 2 ans (150 / 1,052 ) = 286 k€ Machine B : 250 k€- 50 k€ (subvention) + 15 k€ (frais d'acquisition) = 215 k€ Machine C : 100 k€- 5k€ (escompte) = 95 k€ 2 L'évaluation ultérieure Pour l'évaluation ultérieure à la clôture, IAS 16 laisse le choix entre la méthode du coût amorti et la méthode de la réévaluation. Ce choix doit être fait dans le respect de la permanence des méthodes. ■ La méthode du coût amorti La méthode du coût amorti consiste à pratiquer un amortissement de l'immobilisation corporelle sur sa durée d'utilité et sur la base de son coût d'entrée sauf en présence d'une valeur résiduelle significative. a) Modalités de mise en œuvre La durée d'utilité diffère de la durée d'usage (fiscale) dès lors qu'elle correspond à la durée d'utilisation propre à l'entreprise. À cet égard, elle peut être plus courte que la durée de vie de l'actif.