c a s d ' i n g é n i e r i e p a t r i m o n i a L e - limiter l'impôt sur les revenus (barème progressif, taux proportionnel, prélèvement forfaitaire) ; - bénéficier éventuellement du plafonnement de l'IFI. Tous les retraits sur produits de capitalisation permettent d'effectuer des rachats partiels en minorant la base taxable incluse dans le montant global du rachat. Exemple : Monsieur Tournus a le choix entre un placement en obligations déposées au sein d'un portefeuille de valeurs mobilières et un placement en assurance-vie. Le montant déposé est de 3 000 kE, le rendement brut du placement dans les deux hypothèses est de 5 % (un coupon obligataire annuel de 5 % ou un rachat partiel annuel de 5 % du capital déposé en assurancevie). Les résultats sur une période de 10 ans sont les suivants : Comparaison sur une période de 10 ans Valeur initiale du placement Montant global des revenus Base taxable des revenus Coût fiscal Obligations Assurance-vie (3 000) ke 1 500 ke 1 500 ke Valeur résiduelle du placement au terme Enrichissement (450) ke 3 000 ke 1 050 ke (3 000) ke 1 500 ke 340 ke (102) ke 3 000 ke 1 398 ke Conserver l'harmonie familiale L'harmonie entre les membres du groupe familial après le décès de l'un des conjoints dépend en grande partie de critères financiers et patrimoniaux : - une distribution équitable du patrimoine. Équitable ne veut pas dire obligatoirement égalitaire. Chacun des membres du groupe peut admettre que le patrimoine peut être divisé en parts inégales (un avantage financier qui doit obéir à une logique admissible par tous) ou bien en lots de natures différentes (une entreprise d'un côté et de l'immobilier ou des actifs financiers de l'autre) ; - une distribution qui privilégie, dans la mesure du possible, l'indépendance financière de chacun. Il est nécessaire de structurer le patrimoine afin d'éviter les indivisions, les démembrements (hormis le 143