L a c u L t u r e d u r i s q u e Le nantissement Cette garantie s'appuie sur un bien mobilier (contrat d'assurance-vie, portefeuille de valeurs mobilières, dépôt bancaire, objet d'art, créance par exemple) pour garantir la bonne fin d'un emprunt. Les frais de prise de garantie sont faibles. Le prêteur souhaitera une marge de sécurité entre la valeur de la chose nantie et le montant du crédit accordé. Cette marge varie selon la volatilité de l'actif en question. Par exemple, pour un crédit de 100 la valeur du support pris en nantissement ne devra pas être inférieur à : - support en sicav monétaires : 100 ; - dépôt bancaire : 100 ; - support obligataire : 110 à 120 ; - support action diversifié et coté sur un grand marché boursier : 130 à 150 ; - support actions cotées peu diversifié ou de faible liquidité : 200 à 400 ; - support actions non cotées : jusqu'à 1 000 (voire plus) ; - pour une créance ou un objet d'art, chaque cas étant particulier, il n'est pas possible d'établir de chiffre. En outre, le prêteur introduira dans le contrat de prêt une « clause d'arrosage » qui stipule qu'en cas de dépréciation marquée de la valeur du bien nanti l'emprunteur devra apporter une valeur de garantie en supplément afin de respecter les ratios ci-dessus. Le nantissement est considéré comme « une sûreté réelle ». L'hypothèque C'est une garantie prise sur un bien de nature immobilière et publiée à la conservation des hypothèques. Dans le cas où le préteur intervient au moment de l'acquisition du bien à financer, l'hypothèque peut être remplacée par une inscription du privilège du prêteur (IPPD). Les effets de cette garantie sont identiques à l'hypothèque mais les frais de prise de garantie sont moindres. 229