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Chapitre
LES PRÉCONISATIONS OPÉRATIONNELLES
ET LA CONCLUSION DU MÉMOIRE
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Il s'agit de faire des propositions de solutions concrètes, cohérentes, réalistes et, si possible, chiffrées,
permettant de répondre à la problématique et qui, le cas échéant, pourraient être adoptées par l'entreprise
ou le cabinet. Elles devront être justifiées (pertinence et crédibilité économique) et leur mode opératoire
défini afin de faciliter l'élaboration d'un plan d'actions comportant un échéancier de leur mise en place.
Ces préconisations doivent être « opérationnelles », c'est- à-dire réellement utilisables pour l'entreprise,
le cabinet, l'institution qui vous accueille. De ce fait, la posture idéale consiste, en quelque sorte, à
tenir le rôle d'un consultant interne ou d'un chargé de mission apportant, après un diagnostic étayé, des
propositions de solutions réalistes et fondées à une direction de cabinet ou d'entreprise, seule habilitée, en
définitive, à décider. Il ne s'agit pas de pratiquer une forme d'autocensure en se contentant de reprendre à
son compte ce qui a déjà été fait ou ce qui est en cours de réalisation, ni même de limiter son travail à une
simple « optimisation » de l'existant. Soyez au contraire une véritable force de proposition et n'hésitez pas à
présenter vos propres orientations, dès lors qu'elles s'inscrivent dans les choix d'organisation et la stratégie
de l'entreprise, et tiennent compte de ses contraintes économiques et managériales. Plus vous irez loin dans
la justification de vos préconisations et la définition précise des moyens à mobiliser pour les mettre en place,
plus votre travail apparaîtra comme un véritable outil d'aide à la décision, offrant d'opérer des arbitrages.
À cet égard, n'oubliez pas que votre jury comporte un expert- comptable qui, souvent concerné lui- même
par la problématique et les dysfonctionnements que vous avez soulevés, sera naturellement sensible à votre
recherche de solutions et vous questionnera sans doute sur ce point lors de la soutenance.
Il convient aussi de noter que certaines préconisations ont une portée plus globale et peuvent voir leur
utilisation généralisée à d'autres entreprises, cabinets ou institutions. Et s'il n'y a pas matière à préconisations
pour un futur proche - certains sujets et problématiques n'ont finalement, parfois, pas d'immédiateté
mais sont seulement d'une actualité périphérique -, il est possible de travailler de façon prospective, sous
la forme de recommandations, voire de pistes de réflexion. Ainsi, lorsque le phénomène observé ne peut
pas déboucher sur des préconisations directement exploitables, il est opportun d'utiliser les conclusions de
l'enquête terrain et le retour sur la théorie auquel elle invite pour orienter une nouvelle analyse issue du
travail d'enquête réalisé.
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