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Partie 2 - Connaissances générales
sujet et une préparation pointue de son intervention. Si le doute persiste, quelques exercices de respiration
s'imposent, disponibles dans tous les ouvrages de vulgarisation de sophrologie et autres pratiques de yoga.
Quant à l'habit, s'il ne fait pas le moine, il est un attribut incontestable du bon orateur. Les nobles anglais
faisaient porter leurs habits neufs par leur valet, afin d'apparaître toujours avec des vêtements « formés » et,
surtout, d'être « à l'aise ». Pour un candidat qui présente un oral de Master 2, c'est un peu la même chose.
Il faut être très soigné, mais rester à l'aise, ne pas revêtir des habits jamais mis, ce qui pourrait apporter
une gêne néfaste à la qualité de la prestation.
4 La gestion de l'auditoire
Un auditoire ne retient que 10 % de ce qu'il entend ; il faut être didactique et lui signifier clairement ce
qu'il doit entendre. Il est judicieux de ponctuer les thèmes et analyses fondamentales avec, par exemple,
des termes comme « s'il fallait ne retenir qu'une chose, ce serait... ».
Un auditoire se maîtrise, se capture. Il s'agit de le regarder, de noter quand baisse son attention pour la
relancer, avec un exemple choc, en haussant le ton, en livrant une anecdote. La difficulté majeure est de
repérer ce qui peut déclencher des objections (concepts, idées), afin de préparer ses réponses : si vis pacem,
para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre).
Une autre option consiste à désamorcer les critiques, en expliquant soi- même les limites de son travail et
les lacunes qu'il reste à combler.
D Traitement des questions posées
Toute intervention donne lieu à des questions de l'auditoire. Il s'agit d'être très clair et de toujours demander
confirmation de la qualité de la réponse apportée. Si la question dépasse le cadre de la présentation réalisée,
il faut le dire simplement et « botter en touche ». Si la question est délicate et entraîne une réponse trop
longue, soit on garde le problème pour la fin, soit on explique qu'il ne sera pas permis d'y répondre dans
un temps aussi court, soit on propose d'envoyer la réponse par mail, ultérieurement.
Cette dernière tactique est parfois utilisée quand l'orateur n'a pas la capacité de répondre. Les réponses
doivent être courtes et précises et, à la fin, l'orateur doit faire confirmer que l'auditoire est satisfait, par
une phrase du genre « Ai- je répondu à vos questions ? ».
E Utilisation d'outils d'aide à la présentation (diaporama, vidéo)
Cette partie ressort plutôt du programme du DCG et n'est absolument pas du niveau d'un Master 2. Les
informations ci- dessus suffisent à appréhender les problématiques techniques et stratégiques des présentations
et devraient être prises en compte pour une bonne préparation de votre soutenance de mémoire !
Vous pourrez vous appuyer sur le Chapitre 7 du présent ouvrage.
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