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Partie 1 - Guide pratique du mémoire de l'UE 7
Une hypothèse, pour être définie, doit traiter d'une affirmation issue d'une théorie, qui peut se vérifier par
des éléments mesurables et donc quantitatifs. Une hypothèse est valide si elle teste une prédiction à l'aide
d'une expérience qui peut être recommencée. Il s'agit de répéter ce qui est déjà probant pour s'assurer
que la théorie reste correcte. Une hypothèse est donc testable et mesurable et ne favorise pas vraiment
l'évolution de la recherche scientifique.
Une proposition lie deux concepts souvent innovants, qu'il n'est pas possible de vérifier par des tests
éprouvés. Il s'agit de vérifier l'existence d'un lien entre deux concepts, alors même que ce lien ne peut pas
être testé expérimentalement. Il s'agit donc d'une méthode qualitative. Les propositions sont utilisées pour
découvrir de nouvelles méthodes expérimentales, qui pourraient déboucher sur une hypothèse vérifiable.
On utilise des propositions dans des domaines où il y a peu de preuves tangibles, comme l'économie, la
sociologie, ou l'archéologie : on part d'un fragment de preuve. Il peut alors être difficile de faire la différence
entre des croyances et des observations réelles.
L'intérêt d'une proposition est qu'elle peut favoriser l'émergence de nouvelles idées.
B
La pertinence académique et managériale d'une hypothèse
ou d'une proposition de recherche dans un mémoire
de recherche appliquée
L'hypothèse, ou la proposition, est l'aboutissement de la problématique ; cette dernière fut difficile à énoncer,
la réponse que l'on pouvait y apporter fut longue à trouver puisqu'il a fallu pour cela une vingtaine de
pages de revue de littérature. Si le travail réalisé est correctement fait, les hypothèses ou les propositions
seront simples et efficaces30
; elles offriront une mise en relation pertinente de la théorie avec la pratique.
L'hypothèse, ou la proposition, est ainsi le préliminaire à l'enquête. Elle sera la base des questions qui seront
posées et, par évidence, de la qualité potentielle des réponses apportées, puis des préconisations proposées.
Reprenons le cheminement depuis le début de notre mémoire de recherche appliquée. Dans un premier
temps, nous avons observé un phénomène qui nous a conduit à nous poser UNE question, la problématique.
Puis, nous avons fait un état des lieux de la connaissance concernant cette question : nous avons alors
examiné ce que la littérature académique ou spécialisée de haut niveau pouvait apporter comme éléments
de réponse à notre problématique. Nous avons, ce faisant, formulé des hypothèses ou des propositions de
recherche, qui, une fois testées puis vérifiées, nous mettent en mesure d'apporter des réponses opérationnelles
à notre question, c'est- à-dire de conclure notre travail par des préconisations.
Les hypothèses ou propositions ont bien une pertinence académique.
Nous préconisons d'identifier les hypothèses ou propositions de recherche au fur et à mesure du déroulement
de votre revue de littérature (ne pas oublier de les numéroter). Pour ce faire, et à titre d'exemple, il peut
30. C'est le principe du « rasoir d'Ockham », du nom d'un moine franciscain qui, au xive
plication la plus simple d'un phénomène est toujours la meilleure, inutile de complexifier.
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siècle, définit le principe de parcimonie : l'ex

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