City & York - Family Office et Famille - 2e - 143

Les domaines d'act i v i té de fami Ly off i ce
tielle réglementation nouvelle sur ces sous-jacents laissant craindre l'épée
de Damoclès sur les épaules des investisseurs. Les clients de ces supports
dématérialisés répliquant une quantité limitée de monnaie nouvelle sont
toujours optimistes sur l'évolution à venir et la forte montée en puissance
de ces actifs dans notre mode de consommation à venir.
Toutefois, passée la possibilité de régler certains achats via les tokens,
l'intégration du système monétaire nouveau tarde à progresser et de
moins en moins d'investisseurs s'intéressent au sous-jacent désormais.
Une réflexion doit se poursuivre sur les monnaies numériques en cours
de lancement par les banques centrales suite à l'émergence des cryptomonnaies.
Par exemple la BCE est en phase d'étude (échéance octobre
2023) pour lancer une monnaie numérique répondant à la demande toujours
plus croissante de moyens de paiement électroniques sûrs et fiables.
Face aux cryptomonnaies, le développement d'une monnaie numérique
validée par une banque centrale permet un point de stabilité pour les systèmes
monétaires et de règlement. Chaque family officer doit constamment
se former pour disposer d'une information récente et acerbe sur les
sujets pouvant intéresser ses familles.
Les domaines d'investissement financier les plus classiques sont ceux des
actions et des obligations. Les statistiques sont disponibles sur très longue
période et permettent de présenter à la famille les chiffres de performance
espérée avec le niveau de probabilité, le risque maximum, à nouveau
avec la probabilité choisie.
Mais attention, la baisse de près des deux tiers de sa valeur de l'indice
parisien CAC 40 du plus haut du 5 septembre 2000 à l'ouverture à 6 929
jusqu'au plus bas du 12 mars 2003 à la clôture à 2 401 est sortie des
schémas présentés jusqu'à cette date par des gestionnaires aux investisseurs
car elle se situait dans les scénarios avec moins de 1 % de probabilité.
Les « cygnes noirs » existent réellement, même s'ils sont exceptionnels,
des évènements soudains, imprévisibles, aux conséquences graves également
pour l'économie et les marchés, qu'il est par nature impossible
d'anticiper, mais que malgré son caractère si exceptionnel, il est nécessaire
d'intégrer dans les raisonnements sur l'allocation d'actifs. Il en est
ainsi des séismes brutaux (Tokyo 1923) ou des tsunamis, des déclarations
de guerre également, tout comme des pandémies dont on peut imaginer
que tarde malheureusement la découverte de vaccins efficaces.
Les banques disposent en général de ces chiffres présentés à leur manière
aux familles et aux family officers pour leur permettre de les intégrer
dans leurs réflexions en prenant en compte leur horizon de placement,
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