192 MÉMENTOS - ANALYSE FINANCIÈRE (a) Amortissements, dépréciations et provisions : (289 500 + 73 140 - 24 000) = 338 640 € (b) Variation des stocks nets : 209 960 - 3 120 = 206 840 € Variation des créances nettes d'exploitation : 396 860 - 1 640 = 395 220 € Variation des avances et acomptes versés sur commandes : 10 440 € Variation des avances et acomptes reçus sur commandes : 22 180 € Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés : 143 960 € Variation des autres créances liées à l'activité : 22 380 € Variation des autres dettes liées à l'activité : 18 660 - 17 140 = 1 520 € Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité : (206 840 + 395 220 + 10 440 + 22 180 + 22 380) - (143 960 + 1 520) = 511 580 € (c) Acquisitions d'immobilisations : (457 140 + 19 960 + 960) - 17 140 = 460 920 € (d) Émissions d'emprunts : 200 000 + 360 000 = 560 000 € (e) Variation de trésorerie : (-156 800) + (- 395 180) + (489 760) = - 62 220 € Malgré une marge brute d'autofinancement importante, l'activité consomme plus de trésorerie qu'elle n'en secrète en raison d'une forte augmentation du besoin en fonds de roulement. Les besoins de trésorerie liés à l'activité et à l'investissement ne sont couverts que partiellement par la ressource de trésorerie liée au financement, ce qui entraîne une dégradation de la trésorerie. L'entreprise n'est pas capable de financer par elle-même ses investissements, ni les dividendes, ni le coût de la dette. On remarque que l'analyse est plus pessimiste que celle menée à partir du tableau de financement (voir pages 176 et 177) ; des décisions correctives s'imposent telles que la réduction du besoin en fonds de roulement, la recherche d'une meilleure cohérence entre les politiques d'investissement et de financement.