Tableaux des flux de trésorerie Les flux de trésorerie provenant de transactions dans une monnaie étrangère devraient être enregistrés dans la monnaie utilisée pour présenter les états financiers de l’entité. Dès lors une conversion de la monnaie étrangère est nécessaire à la date du flux de trésorerie (§ 36 de la norme IPSAS 2). Le tableau des flux de trésorerie doit présenter les flux de trésorerie de l’exercice classés en activités opérationnelles, d’investissement et de financement. Une entité doit présenter les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, en utilisant : (a) soit la méthode directe, suivant laquelle les principales catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes sont présentées ; (b) soit la méthode indirecte, suivant laquelle le solde net est ajusté des effets des opérations sans effet de trésorerie, de tout décalage ou régularisation d’entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelles, passées ou futures, liées à l’exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement. Une entité doit indiquer les composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et doit présenter un rapprochement entre les montants de son tableau des flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l’état de la situation financière. Section 2 Le modèle national issu du compte général de l’État La comptabilité générale de l’État retient le modèle de tableau de flux de trésorerie selon la méthode directe reposant sur la comptabilité de caisse, telle que l’IPSAS 2 la préconise. Le tableau simplifié des flux de trésorerie se présente de la manière suivante.