Introduction concernées au premier chef, mais également toutes les autres qui doivent adopter des principes nouveaux de gestion. De leur côté, les parlementaires ont toujours su que le processus de réforme n’était pas définitivement réglé avec la LOLF et qu’il leur faudrait continuer la réflexion, donc voter de nouveaux textes, afin d’améliorer et d’adapter le premier (ce qui d’ailleurs a été fait avec la loi organique du 12 juillet 2005 ou encore avec la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008). En bref, rien n’est et ne sera facile, pendant plusieurs années encore, pour maîtriser un tel changement. Au regard des difficultés à venir, le plus important sera de garder en mémoire que la refonte de notre gestion publique et de notre droit public financier était de toute façon devenue indispensable et que la LOLF a pour vertu essentielle de placer la France en situation de moderniser l’ensemble de ses structures politiques et administratives ainsi que d’adapter l’État à son nouvel environnement économique et sociologique. Car c’est en effet une autre culture financière qu’elle promeut, une autre manière de concevoir et pratiquer la décision et la gestion. Genèse de la loi • 11 juin 2000 : dépôt de la proposition Migaud • 21 décembre 2000 : avis du Conseil d’État • 8 février 2001 : adoption en première lecture par l’Assemblée nationale • 13 juin 2001 : adoption en première lecture par le Sénat • 21 juin 2001 : adoption en seconde lecture par l’Assemblée nationale • 28 juin 2001 : adoption en seconde lecture par le Sénat • 25 juillet 2001 : décision du Conseil constitutionnel • 1er août 2001 : promulgation • 2 août 2001 : publication au JO 11